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Re-connexion, ambiance bien vivre

Logements, des mesures à prendre d'urgence.



Comme je l'écrivais dans mon blog laboitatoits que je ne peux hélas nourrir par manque de temps, je m'intéresse depuis longtemps aux problèmes liés au logement. Le logement est un droit fondamental dans notre Pays, je le rappelle. Or, depuis quelques décennies, tout est fait pour que le moins de gens possible puissent y accéder. Pourquoi ? à quelle fin ? Est-ce l'aveu d'une incompétence ? les conséquences de mesures imbéciles prises par un Mittérand qui voulait à tout prix qu'on l'aime ? Bref. Comme je l'écrivais dans mon précédent article, la surprotection des locataires a entraîné une réaction franche et sévère des propriétaires. C'est exactement le même schéma que dans le domaine de l'emploi.
En surprotégeant les locataires et en laissant toute liberté d'action aux propriétaires et aux agences qui les représentent, on a tout simplement créé une bulle immobilière, mis des millions de gens en difficultés. Aujourd'hui, se loger est devenu un luxe alors que c'est une nécessité !!! Et nous sommes tous là à flipper de perdre notre logement parce que nous savons que nous n'en trouverons pas facilement un autre.
En 2009, Sarkozy décide de ramener les deux mois de caution à un seul. Même grave erreur que son prédécesseur. Les propriétaires ont mis la barre un peu plus haute. Si on ne légifère pas sur les droits et devoirs des propriétaires, on pourra faire tout ce qu'on voudra côté locataires, on ne fera que les précipiter un peu plus vite dans la rue.

Il n'y a aucune loi qui oblige à gagner trois fois le montant du loyer, à avoir un CDI etc... Ce sont des règles instituées par le privé, et comble de l'ironie, reprises par le public !
Que signifie aujourd'hui gagner trois fois le montant du loyer, quand les loyers sont devenus exorbitants, qu'ils augmentent en moyenne de 2 à 3 % l'an, tandis que le SMIC stagne depuis 10 ans, peinant à être majoré de 0,5 % l'an  ? Croient-ils que les gens gagnent trois fois le montant du loyer ? Où est-ce qu'ils trouveraient un emploi qui leur assurerait un tel revenu ? Par ailleurs, je ne me vois pas personnellement dépenser 800 euros pour mon loyer et 1600 euros de frais annexes !!!! C'est totalement aberrant ! On fait ce qu'on peut avec ce que l'on a ! On ne roule pas sur l'or mais on ne doit rien à la fin du mois. je crois que les gens qui dictent ces contraintes n'intègrent pas la crise économique. Et c'est très grave ! Car nous sommes en train d'aller droit dans le mur.

Comme je l'écrivais précédemment, il y a des solutions simples à appliquer.

- Casser la protection des locataires dans un premier temps. C'est le B A BA ! Le propriétaire peut virer le locataire après trois mises en demeure. Si aucun accord n'intervient, il doit avoir la possibilité de vider le logement. Ce n'est pas une mesure barbare, loin de là. Elle a l'avantage de responsabiliser le locataire. Il existe suffisamment d'aides d'urgence pour les cas de force majeure. Un propriétaire n'a pas à se subsistuer à un organisme d'aide sociale.

- Que l'état fixe les conditions d'accès à la location comme il l'a fait pour le montant de la caution demandée à l'entrée. Il faut aller plus loin !

- Que soit intégré dans les revenus, l'APL ! avec versement automatique de l'aide de la CAF au propriétaire.

- Xavaix suggère de créer un fichier des locataires mauvais payeurs. Je trouve que c'est une bonne idée. La plupart des mauvais payeurs le sont volontairement. Et il faut le dire, ces gens-là nous emmerdent ! Comme il faut qu'ils marchent à la baguette, oui, créons un fichier des locataires mauvais payeurs.

- Aliciabx propose la création de MUNALOG, une mutuelle nationale que souscriraient les locataires afin de pourvoir à un éventuel accident de parcours. J'ajoute que cette mutuelle ne doit se souscrire qu'en fonction du montant du loyer et non des revenus. Sinon, nous retomberons dans le même schéma qu'actuellement. Les assurances demandent les garanties aux locataires à la place du propriétaire et  ne sont donc pas ou peu accessibles.

- Les logemens locatifs devront obligatoirement répondre à des normes de salubrité. Le locataire doit pouvoir mettre le loyer sous compte séquestre jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction.

- La réquisition des logements vacants est aussi une mesure nécessaire. Elle n'est certes pas populaire mais on ne peut occuper une partie du territoire de cette manière quand autant de gens ne trouvent pas à se loger. Le territoire n'est pas extensible. Si on ne prend pas cette mesure, on encourage à bétonner sauvagement. Or, il ne nous reste déjà plus beaucoup de campagne. Il y a pratiquement assez de logements vides pour loger tout le monde.

- réhabiliter la sci d'attribution qui permet à des investisseurs plus modestes d'acquérir un logement en vue de le louer. La sci d'attribution est trop bridée, et ce, dans le seul but de favoriser les promoteurs !

J'ajoute que les gens en difficulté ne sont pas des clodos avinés. Ils travaillent, habitent dans leur voiture, dans des garages. Beaucoup de campings ont dû ouvrir à l'année. Nous sommes bien d'accord, nous ne parlons pas de cas sociaux.

Il y a urgence, vraiment. Ce n'est pas une question d'argent mais de volonté !!!
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N
<br /> <br /> Oubli!<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Des solutions pour certaines inéressantes certes, mais qui ne sortent pas du paradigme actuel voir même qui font appel au fichage. Ce fichier vous allez le nommer comment Edwige2, Bases<br /> Profiteurs ... ?<br /> Déçu...<br /> Une seule solution est de changer de paradigme pour un autre qui accueille vraiment un enfant avec respect et lui permette de vivre et non plus de survivre pour le bénéfice du profit de vos<br /> adulateurs (candidats affamés de comandements et bourrés de platitudes, brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier) successifs qui vous proposent eux aussi des solutions qui n'en<br /> sont pas; si ce n'est à leur avantage à eux.<br /> <br /> Oui, une solution, pas trente six, une, le revenu de base inconditionnelle pour tous ou revenu de vie comme un "bienvenu sur terre pour tous" !<br /> Le revenu de base inconditionnel est pourtant une vieille idée. Elle est apparue pour la première fois dans les utopies de la Renaissance, chez Thomas More par exemple<br /> Il remplace des idées transmises de génération en génération et des notions devenues fausses. Il dissout la sclérose qui fait que l’on s’accroche désespérément à ce que l’on a : à ses idéologies,<br /> à ses opinons bien arrêtées, à son poste conquis de haute lutte. Il dissout les blocages du travail, les blocages empêchant une redéfinition de la valeur des prestations, les blocages contre la<br /> société future dans laquelle la responsabilité de la personne aura plus de valeur. Et sa vitalité aussi.<br /> Le revenu de base, sans conditions, est une avancée culturelle devenue réalisable grâce à la rationalisation, à la productivité des machines, à la globalisation. Devenue nécessaire à cause de<br /> l’individualisation, de l’évolution des parcours de vie et des bouleversements dans le monde du travail. Devenue indispensable pour que le progrès libère l’être humain plutôt que de le<br /> marginaliser. Le revenu de base renforce l’être humain face aux systèmes.<br /> Il est changement de paradigme. Il éclaire d’un jour nouveau tous les domaines de la vie, il fait évoluer sa propre manière de voir les choses, il ouvre des perspectives à toutes les fonctions<br /> personnelles ou sociales.<br /> Il n’est pas solution à tous les problèmes, mais il rend possible beaucoup plus de solutions.<br /> Il est droit civil économique, comme il n’y en a encore jamais existé dans l’histoire. Il est prolongement de la démocratie dans laquelle le droit à la vie est aussi un droit au revenu. Dans<br /> laquelle le droit à développer ses propres capacités suppose un droit au revenu.<br /> Un revenu pour chacun, pour chaque personne sans condition, sans exigence ou mise sous tutelle, suffisamment élevé pour pouvoir vivre modestement.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Donc, il a agi conformément à loi.<br /> Le mien n'a pas eu cette délicatesse.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> On peut dire ça comme ça. Sauf que je trouve que l'huissier n'était pas obligatoire. L'huissier nous a d'ailleurs dit qu'il était surpris qu'on ne soit pas au courant... Bref... le résultat est le<br /> même.<br /> Mais toi, il t'a quand même donné les six mois j'espère. Tu n'as pas à partir avant, mais tu peux partir pendant sans lui donner de préavis....<br /> <br /> <br />
A
<br /> Qustion : combien de temps, ton propriétaire t'-a-il donné pour réflechir si tu pouvais racheter ta maison ? L'a-t-il fait en recommandé ?<br /> Merci.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> il a même fait mieux, il a envoyé un huissier "congé aux fins de vente". C'est ainsi que s'appelle le document. Le préavis est de six mois et se termine à la fin de mon bail. J'ai deux mois pour<br /> lui dire si je veux acheter. L'agence m'a dit que c'était normal de faire faire ça par un huissier...<br /> <br /> <br />
A
<br /> Franchement, bravo, c'est bien pensé et je le relaie.<br /> Je vais essayer de contacter des personnes susceptibles d'être intéressées, j'ai encore foi en certains politiques.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Ce n'est pas compliqué à mettre en place. Et c'est dans l'intéret de tous, locataires et propriétaires.<br /> J'ai oublié d'ajouter l'obligation de salubrité, que je vais donc intégrer car cette mesure est aussi essentielle.<br /> Toutes ces mesures ne peuvent que booster notre économie et de bien des manières. Je vais continuer à travailler sur ce dossier.<br /> <br /> <br />