Re-connexion, ambiance bien vivre
Ah aujourd'hui, ils sont là, bien présents partout, tous. Ils pédalent dans la semoule et n'ont rien à nous dire, mais ils le disent quand même. Ils nous enfarinent avec leurs conneries. Seulement, la vie politique ne se résume pas à trois mois de campagne électorale.
Alors, je pose la question : Ils étaient où les socialos, les Mélenchon et tous les grands ténors de la gauche, le 16 Novembre 2011 quand une poignée d'UMP a voté la Loi qui permet d'expulser les mal logés des campings ? Ils étaient où ceux qui ont par leur absence autorisé et béni la traque des gens jusque sous leurs abris de fortune ? Ah ! ils sont beaux quand ils fustigent Marine Le Pen en l'accusant de tous les maux de la terre, mais comment appelle-t-on cette traque acharnée contre l'humain ? Comment ?
En pleine crise du logement, un projet de loi a été adopté à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée Nationale le 16 novembre 2011 dans un hémicycle désert. La loi Léonard a pour but d’éviter que des personnes élisent durablement domicile dans un camping.
Soutenu par Etienne Mourrut, maire UMP du Grau-du-Roi, ce projet de loi n’a pas suscité de vive réaction de la part de l’opposition. Dans la région, le nombre de personnes vivant à l’année dans les campings est inconnu.
Le camping ou la rue
A Nîmes, le camping municipal abrite une vingtaine d’occupants. C’est dans ce cadre verdoyant que vit Léopold, 20 ans, étudiant. Étudiant en deuxième année de droit, le jeune homme de 20 ans s’y est installé depuis quatre mois. Son chez-lui ? Une maison en plastique de 23m2 qu’il loue environ 310 € par mois.
Un choix purement financier pour le jeune homme. "Suite à une dispute avec mes parents, je me suis retrouvé dehors, sans aide boursière, sans argent", confie-t-il. "J’avais le choix entre le camping et la rue". Et il n’est pas le seul à vivre ici.
Depuis 9 ans au camping
Alain, retraité de 67 ans, réside au camping depuis neuf ans. Un choix de vie qui lui permet de se "croire en vacances à l’année". Nostalgique, il se souvient encore de "l’époque où on était une soixantaine".
Dans les environs de Nîmes, en Petite Camargue, un camping reçoit appels sur appels de gens désireux de trouver un logement. Pour Chrystelle, la gérante, "le camping est l’intermédiaire entre la rue et les logements trop chers".
Contactée quotidiennement par le conseil général et des assistantes sociales, elle est dans l’obligation de "refuser de loger du monde. La semaine dernière, une dame est venue pour vivre dans mon camping, mais elle n’avait que sa voiture pour dormir, c’était impossible." Avant d’ajouter que son "camping n’est pas un logement social".
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