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Re-connexion, ambiance bien vivre

Le militant est une plaie pour le candidat.

 

Bonjour,

 

Un militant, c'est quoi ? Un fanatique. C'est le perroquet du candidat, il fait du mimétisme, il défend des idées et n'entend que ce qu'il veut entendre. Il se place comme le gardien de son idole et quiconque ose dire un mot de travers se retrouve illico jeté dans la fange, attaqué par des coups bas. Le militant, c'est la plaie du candidat car il ne laisse aucune place au dialogue, détruit le débat par l'invective, les coups bas. Se voulant le reflet du candidat qu'il défend, il donne donc une très mauvaise image de lui,  et il est capable de lui faire perdre des élections. Cela a été flagrant en 2007 pour Bayrou. Une foule d'abtentionnistes s'est pressée sur sa blogosphère, croyant avoir trouvé l'homme qui ne prendrait pas la grosse tête une fois qu'elle serait couronnée, l'homme qui allait partager le pouvoir avec le peuple, l'homme aux grandes oreilles pour mieux t'entendre mon enfant. Là-dessus s'est formé le noyau dur, des militants issus pour la plupart de la regrettée UDF. Il y a eu bien sûr tous les planqués du parti qui n'ont eu de cesse de vouloir sauvegarder leur siège, ; en deuxième couche, tous ceux prêts à tout pour se faire bien voir afin de leurrer ceux qui avaient les sièges pour prendre leur place, et puis toute la bande des joyeux contestataires remplis d'envie de bien faire pour leur patrie mais qui ne calculaient pas le fait qu'ils étaient un danger pour la première et deuxième couche, il fallait les abattre ou les endoctriner, en faire des porteurs de bidon en priorité car les petites mains manquent dans les partis. Vous me suivez ? Mais c'est pareil pour tous les candidats. Il n'y a pas un candidat qui puisse avoir 100 % raison, n'est-ce pas ? Lui-même doit chercher le débat afin de s'instruire, de se nourrir des réflexions, des pensées, des expériences.  Mais bon. Allez visiter leur blog, risquez une critique dans un commentaire, vous allez vous faire jeter, par les gardiens du Temple de la Vérité Universelle. on va vous traîter de tout. Non, il faut les laisser se caresser dans le sens du poil, s'autocongratuler, se repaître de leurs compliments.

Le fanatisme est dangereux car il est bien sûr la démonstration d'une absence de personnalité et rend donc les gens manipulables à souhait. Or, les candidats aux élections ne sont pas là pour défendre un programme puisque la plupart n'en a pas. Ils n'ont pas la compétence, ni le temps, ni l'envie de dresser un bilan et  sortir un réel projet, non, alors ils manipulent les pauvres têtes. Il suffit de créer un discours passe-partout où chacun peut y trouver son compte. Comme nous sommes un peuple rompu à l'individualisme, nous ne cherchons pas non plus  des mesures d'intérêt général. Ces prochaines élections sont capitales et pourtant, j'ai bien peur qu'elles nous soient une fois de plus volées.

Oui, je suis peut être une girouette, ils ont sans doute raison. Je n'ai pas les idées arrêtées., je ne vois pas de candidat concerné. Chaque jour, j'apprends, je fais mon chemin caillou par caillou. Je me trompe, j'analyse mal, je reviens en arrière, je cherche à comprendre. Ca prend du temps, beaucoup de temps, toute ma vie. Je ne serai donc jamais sure de rien. Mais d'autres sont sûrs pour moi, je n'ai pas de soucis à me faire. Ils vont se reconnaître. Enfin, s'il arrivent à lire ce que j'écris plutôt que projeter ce qu'ils ont envie de me faire écrire.

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L
<br /> <br /> Entièrement d’accord avec vous, je l’ai plusieurs fois mentionné sur son blog, maintenant, que cherche les médias,  pensez vous qu’il aurait été « invite » autant de<br /> fois si il n’avait pas créé le Buzz, ne croyez vous pas que s’il avait répondu sagement à ses interlocuteurs, il serait passé une, peut être deux fois maximum dans les médias. Et serait retombé<br /> dans l’oubli, je suis sûr, comme c’est quelqu’un d’intelligent, qu’il a volontairement fait ces provocations (d’ailleurs il a dit lui-même lors d’un  interview), je ne suis pas<br /> quelqu’un de politisé, j’ai toujours voté socialiste, et c’est par un « clash » que je l’ai connu. Maintenant comme je le disais au début, il est temps de changer de tactique, vous avez<br /> raison.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de m’avoir donné un peu de votre temps, j’espère vous relire aussi  (avec moins d’à priori), dans les commentaires de JLM.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dans l’attente d’un de vos nouveaux billets<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Louis<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je crois que vous ne m'avez pas bien compris, justement je me bat pour des idées et celles de madame Le Pen ne sont pas les miennes. Et à l'heure actuel "le parti" qui représente le mieux mes<br /> idées est le PG.<br /> <br /> <br /> Vous l'avez mal lu ou mal entendu, mais JLM n'a jamais dit qu'il allait naturaliser tout les immigrés, il a dit qu'il régulariserait les "travailleurs" sans papier justement pour éviter qu'il<br /> soient traités comme des esclaves.<br /> <br /> <br /> Vous vous êtes rendu compte que les questions, c'était le présentateur, qui les posait en cherchant le clash avec des questions la laïcité et l'immigration mais sachez que dans le projet du FdG<br /> il est aussi question des relocalisation des entreprise.<br /> <br /> <br /> du partage des richesses en mettant un salaire maximun, une suppression des niches fiscales et donc une meilleur répartition des impôts.<br /> <br /> <br /> de la sortie du traité de lisbonne, <br /> <br /> <br /> de la planification écologique<br /> <br /> <br /> de la sortie de l'OTAN et de l'afghanistant...<br /> <br /> <br /> tout cela est détaillé dans le programme partagé du FdG que je vous invite a lire ou à parcourir et je ne sais pas si vous avez lu le livre de JLM et si vous voulez avoir plus d'infos sur<br /> l'économie tel que le PG la voie, lire La Grande Régression de l'économite Jacques Généreux.<br /> <br /> <br /> Je vous conseille aussi de voir les vidéos de JLM non pas celles des débats mais celles ou il explique ce que le PG et le FdG feraient...<br /> <br /> <br /> Pour finir, j'ai un certain âge et c'est la première fois que je retrouve dans un parti, des idées que je partage.<br /> <br /> <br /> Louis<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> ok Louis. J'espère bien qu'on se bat tous pour des idées quand même. Bon, tout d'abord, j'ai le livre de Mélenchon sur ma table de chevet. Je fréquente son blog parce que j'apprécie énormément<br /> ses analyses, sa façon de nous expliquer ce qui se passe au parlement européen, son intelligence, sa culture etc... J'apprécie aussi beaucoup les commentaires de la plupart des intervenants, ça<br /> vole haut et ça fait du bien. Je suis d'accord avec tout ce que vous énumérez et c'est pour ça que je me suis intéressé à Mélenchon.<br /> <br /> <br /> Par contre, j'ai vu une énorme différence entre ce qui s'écrit sur ce blog et le débat télévisé. C'est ce qui m'a déçue profondément. J'ai dit que M. Mélenchon part trop dans l'invective,<br /> l'insulte, le doigt pointé, tout ça, je trouve que c'est nul, cela donne une mauvaise image.<br /> <br /> <br /> Et puis utiilser des sujets comme la régularisation des sans papiers sans poser un vrai projet politique ne va pas le servir. Bien sûr, Bourdin était là pour pousser au clash, mais ça, Mélenchon<br /> le sait, il doit donc s'arranger pour tourner le débat à son avantage et non se laisser déborder par son affect. Et encore une fois, on ne peut pas haïr des candidats, on s'en fout, on vient pour<br /> opposer une politique à une autre. Je suis aussi choquer quand il titre sur son blog, "deux façons de combattre la droite extrème". On s'en fout encore une fois. Nous, on ne veut pas voir de<br /> foire d'empoigne, on veut du concret, c'est simple, clair et précis. J'ai horreur de ces débats où les gens s'envoient des insultes dans la gueule... on n'en est plus là, la situation est<br /> grave....<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Madame, veuillez trouver le commentaire que j'ai posté sur le Blog de JLM en réponse au votre.<br /> <br /> <br /> @Plume de Cib<br /> <br /> <br /> Madame, sachez qu’il m’arrive souvent de vous lire sur votre Blog, Plume de cib, mais après vous avoir lu ici, cliquant sur le lien de votre pseudo, je n’étais pas sur Plume de cib mais « Plume<br /> dans l’Kawa » l’article Duel Le Pen-Mélenchon, d’où je ne reconnaissez votre plume c’est à dire les articles lus dans « Plume de cib » et naturellement j’ai pensé à une personne du FN qui avait<br /> singé votre pseudo et qui venait perturber ce site, ne sachant pas que vous aviez plusieurs blogs.<br /> Votre critique même si je ne la partage pas (à vous lire ici et sur le site « Plume dans l’Kawa ») ne peut être que constructive, à « nous » de nous bonifier pour vous convaincre.<br /> <br /> <br /> Louis<br /> <br /> <br /> Concernant votre article au dessus, je ne pense pas que les partis sont un cercle vertueux où les extrêmes se rejoignent, pour moi le parti de gauche (dont je ne suis que sympathisant) ne peut en<br /> aucun cas se confondre avec le parti de Madame Le Pen, même si celle-ci énonce des idées, des mots ou dénoncent des faits qui peuvent être utilisé par le PG, les moyens utilisés pour y parvenir<br /> me semble diamétralement opposés à ceux que j’en attends.<br /> <br /> <br /> Toutefois, sachez que tout ce que dit JLM ne me satisfait pas, mais comme vous le faites, après réflexion, je pense<br /> « aujourd’hui » qu’il est le seul à proposer une autre voie. Peut être que je me trompe, d’ailleurs, ne me suis-je pas trompé déjà plusieurs fois dans les élections précédentes?<br /> <br /> <br /> Louis<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> merci Louis.<br /> <br /> <br /> Je vous remercie de me rendre visite. Aucun parti ne souhaite être assimilé à un autre, c'est bien là le problème dans notre Pays et ce depuis les années 1900. On ne se bat plus pour des idées ni<br /> pour un Pays, encore moins pour un peuple, mais pour un parti. Or aujourd'hui si l'abstentionnisme est devenu le parti le plus fort en France, c'est bien que nous ne nous reconnaissons dans aucun<br /> de ces partis. Mais ils continuent à faire comme si de rien n'était. Je ne peux croire en un Mélenchon qui termine son intervention par une phrase de Jaurès sur l'intégration des étrangers en<br /> France, alors qu'aujourd'hui, c'est d'Europe qu'on parle. On ne parle pas de régularisation d'étrangers mais d'entreprises françaises qui font travailler des étrangers payés trois fois moins que<br /> les français et qui, en aucun cas, n'ont envie de devenir français. C'est fondamental d'en parler et de chercher les solutions. On ne peut pas dire qu'on défend la classe ouvrière si on s'évertue<br /> à ignorer le problème et des délocalisations et du travail des étrangers en France. De droite ou de gauche, nous n'avons eu qu'une politique en faveur du patronat qui a permis d'aboutir à lobby<br /> financier mondial. Voilà. Mais c'est un long, long débat. Et il ne faut pas perdre son temps à des attaques personnelles sur des gens qui n'ont rien à gagner et n'ont aucune importance mais<br /> essaient de réfléchir pour que 2012 ne soit pas un nouveau fiasco.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Si vous êtes une girouette, alors sachez que vous n'êtes pas la seule, et je crois que nous sommes beaucoup à nous interroger et à tâcher de garder la tête froide et les idées ouvertes en ces<br /> temps de grands bouleversements.<br /> <br /> <br /> J'écoute à droite, j'écoute à gauche, et dans chaque camp j'entends des choses justes et intelligentes, mais des deux côtés, je constate, hélas, beaucoup de sectarisme, parfois à la limite du<br /> réflexe pavlovien.<br /> <br /> <br /> J'ai accueilli avec soulagement la création du parti de gauche, j'ai apprécié le "populisme" assumé de Mélenchon, heureuse de voir qu'enfin un dirigeant de gauche se tournait vers les classes<br /> populaires. Mais depuis quelques mois, je me mets à douter.. ça ne marche pas. En fait rien ne bouge. Drapée dans ses grandes idées humanismes et antiracistes, la gauche est incapable d'écouter,<br /> de tendre la main à qui ne pense pas comme elle. J'aurais aimé que JLM ose dire à MLP (ou à Dupont-Aignan, aussi) : "écoutez, on a toujours été du bord opposé, on n'est pas d'accord sur bien des<br /> points, mais là, y a le feu à la baraque, la France est au bord du gouffre, alors on va tâcher de pas se mettre sur la gueule et de réfléchir ensemble à ce qu'il est urgent de faire". Ca, ça<br /> aurait été intelligent ! Et gagnant électoralement ! Mais ce n'était qu'un rêve, et j'ai bien peur que dans le cas de notre cher Mélenchon, l'idéologie et la haine prennent trop souvent le pas<br /> sur l'intelligence et le pragmatisme.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> merci et j'approuve totalement ce que vous dites. Et nous devons être nombreux qui en avons marre de ces grandes idées de droite ou de gauche qui ne marchent pas.<br /> <br /> <br /> Mélechon est comme les autres coincé dans des idées rétrogrades, archaïques, il ne voit pas la réalité. On ne peut pas aujourd'hui citer Jaurès "il faut protéger les ouvriers étrangers contre<br /> l'arbitraire administratif et policier pour qu'ils puissent s'organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement sans risque d'être expulser". Moi je peux pas, ça ne passe pas un<br /> homme politique qui va chercher des idées dans un discours ponctuel d'un homme politique vivant au début du 20e siècle. Il veut qu'on aille chercher dans les preceptes de la Révolution<br /> socialiste, alors que les socialistes ont tout fait pour favoriser le patronat à exploiter les ouvriers, ne serait-ce que pas le travail à temps plein qui a plongé les gens dans une espèce de<br /> conviction de richesse. Le crédit pouvait s'installer et ainsi de suite.. Mais c'est un long débat.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> "<br /> <br /> <br /> Sur la peau d’âne du tambour nationaliste, sur la baudruche des tambourins républicains, aux cordes de la guitare sentimentalement humanitaire, aux cuivres de la trompette révolutionnaire, voilà<br /> que se bat, que se touche, que se donne le rappel du bétail ; c’est le ranz des électeurs qui retentit partout à travers l’espace.<br /> <br /> <br /> Votez pour Tartempion, votez pour Machin, votez pour Truc. Des affiches multicolores vous rapprochent à tous les coins de rue afin de vous raconter la candeur, l’esprit, la loyauté d’un<br /> quelconque candidat.<br /> <br /> <br /> En peu de lignes, un Gérault-Richard des boulevards extérieurs, un Rouvier de grands chemins, un Marchand du surin et de la pince deviennent des parangons de vertu, d’honnêteté et de douceur.<br /> <br /> <br /> Le bétail électoral commente la force de la houlette d’Untel, le coup de fouet de Tel autre, le doigté crapuleux de Chose et le coup de gueule tonitruant de Machin. Le bétail pèse aussi la valeur<br /> des promesses faites ; non pas qu’il ignore que jamais elles ne sont tenues, mais pour se donner un peu d’illusion.<br /> <br /> <br /> La lune, le bonheur, la diminution des impôts, la liberté, autant de chimères auxquelles il ne croit plus mais auxquelles pourtant il lui paraît bon de sembler croire encore. Il court aux<br /> rendez-vous que lui donnent les apprentis bergers après avoir fait un choix au zanzibar du troquet. Chez les nationalos ou chez les socialos ? Les dés répondent.<br /> <br /> <br /> Il garnit la salle et il écoute religieusement l’orateur-candidat qui découpe des tranches de bonheur et débite des petits paquets de réformes. Il ouvre la gueule et les oreilles pour en prendre<br /> davantage.<br /> <br /> <br /> « Les alouettes tomberont toutes rôties dans ta bouche ; ton taudis deviendra un palais ; tu auras des rentes à trente ans, dit le candidat. —Ah ! Ah ! Ah ! qu’il<br /> parle donc bien, cet homme ! Ce sont des mensonges qu’il nous raconte, mais que cela nous fait du bien de croire un moment que ce sont des vérités », dit le votard.<br /> <br /> <br /> Quelquefois, il arrive qu’un autre candidat interrompe pour dire : « Ce n’est pas exact, les alouettes tomberont toutes bouillies dans ta bouche. » Et le bétail électoral suit,<br /> attentif, le débat passionnant : « Bouillies ou rôties ? Comment seront préparées ces alouettes qu’il ne mangera pas ? »<br /> <br /> <br /> Alors que tous sont dans le rêve, une voix interrompt brutalement, sans précautions oratoires, les bonimenteurs : « Les alouettes ne tomberont ni rôties ni bouillies dans ta bouche,<br /> nigaud. Et si elles tombaient jamais toutes prêtes, ce serait de par ta bêtise, dans la gueule des candidats. » Alors, ce sont des cris, des vociférations : « À mort ! qu’on<br /> le tue ! qu’on le chasse ! La ferme ! Mouchard ! Agent de la réaction ! Jaune ! Rouge ! Jésuite ! Communard ! »<br /> <br /> <br /> Celui qui veut jeter la vérité est entouré, bousculé ; les poings se lèvent sur sa tête, on lui crache au visage, on le jette dehors.<br /> <br /> <br /> Et tranquille, le prometteur détaille le bonheur, offre le paradis et le bétail électoral reprend le fil du rêve qu’il fait tout éveillé, boit à nouveau le vin décevant de l’espérance.<br /> <br /> <br /> Comme dans tous les troupeaux, il y a les meneurs, les gens du comité. Ce sont ceux à qui le candidat a promis autre chose que la viande creuse de l’espoir. Ils ont mission de<br /> « chauffer » la salle, de veiller à ce qu’aucun gêneur ne puisse entrer. Ils préparent le public, ils soûlent de vinasse quelques forts-à-bras qui feront de leur poitrine un rempart au<br /> bonimenteur.<br /> <br /> <br /> À coté d’eux, il y a quelques sincères : ceux dont la bêtise atteint le dernier degré. Ils font l’appoint le meilleur, ce sont les moutons qui sautent par-dessus bord, montrant la voie à<br /> tout le troupeau.<br /> <br /> <br /> Disons-le bien haut : que le bétail électoral soit tondu, mangé, accommodé à toutes les sauces, qu’est-ce que cela peut bien nous faire ? Rien.<br /> <br /> <br /> Ce qui nous importe, c’est qu’entraînés par le poids du nombre nous roulons vers le précipice où nous mène l’inconscience du troupeau. Nous voyons le précipice, nous crions<br /> « Casse-cou ! » Si nous pouvions nous dégager de la masse qui nous entraîne, nous la laisserions rouler à l’abîme ; pour ma part même, le dirai-je ? je crois bien que je<br /> l’y pousserais. Mais nous ne le pouvons pas. Aussi devons-nous être partout à montrer le danger, à dévoiler le bonimenteur. Ramenons sur le terrain de la réalité le bétail électoral qui s’égare<br /> dans les sables mouvants du rêve.<br /> <br /> <br /> ... " Le bétail<br /> électoral - Albert Libertad - 19 avril 1906.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> en fait, rien ne change. Les politiques d'aujourd'hui continuent à puiser leurs idées et références chez les politiques du début du siècle, ignorant totalement que toutes ces politiques nous ont<br /> conduit au chaos et à l'empoisonnement de la planète, sans compter les millions de morts obligés pour imposer la fameuse démocratie... Merci cqfd...<br /> <br /> <br /> <br />