Re-connexion, ambiance bien vivre
Voilà, c'est fait. DSK est venu s'expliquer à la télé poubelle. Beaucoup de Je, Je, Je, aucune compassion pour les victimes. Du haut de sa pyramide, DSK a parlé ! Enfin, il a joué son rôle, bien appris, et même les mimiques étaient au poil ! M'enfin, c'était quand même mauvais puisque je n'ai pas vibré. hé, hé, n'est pas comédien qui veut !
Voilà, c'est fait ! Ca fait plaisir aux journalistes, aux politiques qui peuvent une fois de plus occuper les ondes pour ne rien dire. Et DSK s'est confessé, ce qui
veut dire pour lui et ses amis qu'il est absout. Laver plus blanc que blanc, il peut à présent se promener la tête haute ! Il croit bien sûr qu'on est assez cons pour gober ces bobards, mais ça,
ce n'est pas grave, on est habitués. Coluche, I miss you !
L'affaire DSK est un leurre, du pain béni pour les politiques de droite comme de gauche. Il a fait le boulot, le type, il a balayé toutes les questions essentielles. Certes, il se croyait bien malin et presque Dieu depuis qu'il avait enfilé le costard du FMI. M'enfin, il s'est bien fait balader. Ou alors il était de mèche. On se souvient comment Fabius, Juppé et tous les autres ont résurgi de leurs cendres.
Bien évidemment, les faits qu'on lui reproche sont bel et bien établis, aussi bien par la justice que par cet homme qui restera à jamais le présumé de quelque chose, présumé coupable, innocent, candidat à la présidentielle. Lui d'ailleurs a déjà choisi la formule. Il se considère innocent et irait même nous réécrire les propos du procureur à son sujet. Il avoue sa faute morale, celle d'avoir eu une relation inappropriée avec une femme de chambre qui passait par là et qui l'a soudainement fait marcher sur trois jambes ! Tiens, tiens, la morale est située bien bas chez lui. Un petit rapport vite fait, mal fait puisqu'il a éclaboussé la femme de chambre de sa semence, et puis hop, on range l'outil et on se barre. C'est sûr, c'est pas très moral. Cela s'appelle même un viol. Pour lui, il n'y a pas eu de violence, mais tous les violeurs disent la même chose. Il emploie aussi ce mot quand il parle de ce qu'il s'est passé avec Tristane Banon. Son chef de communication a bien insisté sur le mot "violence", scandé à plusieurs reprises. Un mentaliste se serait régalé hier soir sur TF1.
Toute la partie "j'avoue être un queutard mais pas un violeur", DSK récite, le visage de cire. Il sait qu'il a gros à jouer. Il n'est sur le plateau que pour regagner sa place politique. Les victimes, il s'en fout. Il n'a d'ailleurs aucun respect pour les femmes, cela se voit, cela se sent. Rien qu'à voir la manière dont il traite, humilie sa femme. Comment fait-elle pour accepter tout ça ? Ah, c'est une longue histoire.
Dans son esprit, DSK n'a rien fait de mal, il a pris ce qu'il croit être à sa disposition. Il se croit bien sûr irrésistible. Toutes celles qui n'osent pas se donner à lui volontairement sont juste de grandes timides. DSK se charge de les dessaler ! Et après, elles ne peuvent plus que chanter la messe devant son effigie. Ouh là, là, pathétique. On se croirait au Moyen-âge avec cette histoire.
Il affirme avoir eu peur lorsqu'il s'est trouvé entre les mains de la justice et c'est sans doute vrai. Tout le monde a peur dans ces cas-là, surtout quand on a
quelque chose à se reprocher ! La machine judiciaire est là pour broyer. Mais il a bien vite repris du poil de la bête quand sa machine a broyer s'est mise en branle et qu'il a compris qu'elle
allait bouffer l'autre !
Bref. Voilà, c'est fait. Au passage, DSK a rué sur Martine Aubry qui du coup se retrouve KO. Et Hollande qu'on aurait presque pris pour un saint, se frotte les mains en dégustant un petit café avec son ami DSK. Le clan des hommes a frappé ! Quand je pense que les socialos nous ont fait le coup du "Ni pute, ni soumise", cela montre à quel point ils sont juste opportunistes. D'idéal politique, ils n'en ont point. Hier soir, sur une chaîne d'info, j'ai vu Le Guen vociférer comme un malade mental, gesticulant, bavant, invectivant le journaliste, tout ça pour défendre son ami DSK. Pathétique encore une fois. Chez nous, la politique se résume à cela.
Un tout petit coup de canif de la part de Claire Chazal : quand elle lui a demandé s'il s'agissait d'un piège ou d'un complot, le type a vacillé. Peut-être un piège
a-t-il marmonné. Dans les deux cas, il est piégé de toute manière.
BOn, DSK, voilà, c'est fait ! Si on parlait d'autre chose ?