Re-connexion, ambiance bien vivre
Je viens de découvrir cet article, ça me renverse ! L'UMP veut développer le travail en prison ! Tu parles Charles. Ils ne seront plus obligés d'aller chercher des polonais ou des roumains, les prisonniers sont encore moins bien payés ! L'UMP est un grand parti démocratique, il n'y a pas à en douter ! Dire qu'on appelle ce parti "républicain". Quelle saleté, quelle misère ! rien ne les arrête pour nourrir la machine financière. On est en train de basculer grave les amis ! On bascule non seulement dans la misère, mais également dans l'esclavagisme ! Mais tiens, les peuples se lèvent, partout, les merdias baillonnés laissent à peine filtrer les images, mais on se débrouille, bande de salopards !
Et croyez bien que ce n'est pas pour rembourser les victimes. Le pécule est bien trop faible. Non, c'est juste pour avoir de la main d'oeuvre à bas prix, corvéable à merci ! Je rappelle que la plupart des prisonniers travaillent pour vivre, en prison. Ils cantinent, ils paient leurs vêtements, leur papier cul, leur savonnette, la sacro sainte télé qu'on leur reproche tant. Ils travaillent pour ne pas vivre comme des rats dans des cellules de 6 M2, entassés à trois. ALors, on me dira, s'ils sont en prison, c'est qu'ils l'ont mérité. Certes. Mais prem's, ne parlez pas trop vite braves gens, on peut très vite se retrouver au placard et deux., des hommes ont payé de leur sang pour qu'il existe une chartre des droits de l'homme et du citoyen ! Si nous sommes capables de traiter des humains comme des bêtes, nous ne valons pas mieux qu'eux ! grrr<;;; Ils sont foutus de rouvrir Cayenne ou de les faire travailler torse nu sur les autoroutes en plein traffic.
Si la loi pénitentiaire de 2009 a mis en place l'obligation d'activité en prison, l'UMP souhaite "renforcer cette logique" en notant qu'aujourd'hui, "environ 40 % des personnes détenues ont une activité rémunérée (travail ou formation professionnelle)", un taux qui "doit être amélioré" selon le parti.
"Le travail en prison, qui doit être plus largement développé, permettrait de rembourser les préjudices financiers aux victimes" et de "faciliter la réinsertion des personnes détenues qui lors de leur incarcération, bénéficieront ainsi d'une certaine formation professionnelle, réduisant par là même les risques de récidive", fait valoir le parti majoritaire.
"LA RÉMUNÉRATION DES DÉTENUS EST TRÈS INFÉRIEURE À CELLES DES AUTRES SALARIÉS"
Dans un entretien au Monde.fr en 2010, Gonzague Rambaud, journaliste, auteur du Travail en prison : enquête sur le business carcéral (Ed. Autrement, 2010) rappelait que "la rémunération des détenus est très inférieure à celles des autres salariés". "Le seuil minimum de rémunération, sorte de smic carcéral, est officiellement de 3,90 euros brut de l'heure" pour ceux qui travaillent pour des entreprises extérieures ; "ceux qui travaillent au service général [pour faire le ménage ou servir les repas] sont encore moins bien payés : 220 euros net par mois en moyenne" indiquait-il.
Il remettait également en cause l'idée que le travail tel qu'il est pratiqué actuellement en prison puisse favoriser la réinsertion, voire donner une formation professionnelle : "Les activités pratiquées, comme le rempaillage de chaise, la couture ou le travail à façon sont des expériences difficiles à faire valoir à la sortie : soit ces activités ont été entièrement mécanisées, soit elles ont été délocalisées dans des pays à bas coût, au Maghreb ou en Asie".