Re-connexion, ambiance bien vivre
C'est peut être pour ça que nous sommes si en colère de la voir se ridiculiser sur le plateau du Monde. L'Equipe de France est perdue, désorientée. Elle est
terrorisée devant ses adversaires. Elle ne sait plus aller de l'avant. Elle a perdu toutes ses valeurs. Elle n'est bonne ni en attaque, ni en défense, elle ne sait plus innover. Elle n'a pas le
feu sacré en fait. Elle ne chante plus la Marseillaise, comme si elle avait honte. de son Pays. Elle subit, prostrée, toutes les attaques, jusqu'à se mettre à genoux, jusqu'à rendre les armes,
presque sans combattre. Ce n'est pas seulement parce que ces mecs sont gavés de fric. Ils le sont tous, les stars du foot, ils sont partout, de tous les Pays, de toutes les couleurs. Et je n'en
vois aucun se comporter comme ça. Avec si peu de dignité. Trop facile de pointer du doigt l'aisance, de cracher sur le luxe qui les entoure. Le mal n'est pas là.
A sa tête, un patron imbu de sa personne, psycho rigide, incapable de créer le liant indispensable à toute équipe pour la faire gagner. Il a isolé son équipe, il
lui a coupé les couilles ! Et il est là, il fait le paon, il fait le beau, il parle dans le vent, ses mots sonnent faux, mais il ne cherche finalement que le clinquant pour lui, rien pour les
autres. Doménech n'est pas un homme généreux. Obnubilé par son nombril, sans doute fort complexé, il n'est que haine pour les autres. Il est posé là comme une merde, réjoui d'indisposer tous les
cons qui lui gueulent dessus. Il puise sa force dans leur haine. Il se rengorge de leur colère.
Sarkozy = Domenech. Deux chefs au même profil égocentrique. Et c'est nous que nous voyons à travers cette équipe de France. Nous, peuple de France, prostré, sans
ambition, sans imagination. Nous avons peur de faire un pas en avant. Nous sommes isolés, chacun dans son coin, nous ne communiquons pas plus que les joueurs de l'Equipe de France. Nous sommes
désorientés, perdus. Nous subissons. Nous avons honte d'être ce que nous sommes, d'être incapables d'avoir le moindre sursaut de fierté, de courage. Nous attendons la fin, nous mettons déjà la
tête sur le bûcher. Et certains s'essuient même le derrière avec le drapeau français. Nous sommes tombés bien bas.
Nous plaçons nos derniers relents d'espoir dans ce dernier match de l'Equipe de France face à l'Afrique du Sud. Nous attendons de pied ferme, l'arme déjà chargée, cette équipe. Il faut qu'elle sauve l'honneur, elle nous sauvera du chaos. Nous nous accrochons à cette vague illusion, comme à notre dernière bouée de sauvetage. Nous la lançons dans l'arène pour qu'elle lave nos affronts. Nous cherchons par elle à nous débarrasser du poids lourd de la culpabilité. Nous sommes aigris, vindicatifs, acharnés contre cette équipe, mais c'est à nous que nous en voulons. Et nous n'osons plus nous regardez en face, alors nous la fusillons du regard. Et des mots s'en suivent, brûlant, où la révolte se noie dans cette lave inutile. Le naufrage de l'équipe de France, c'est le naufrage de notre Peuple, devant le Monde entier. Nos lumières s'éteignent, nous restons la France de Pétain. Y aura-t-il un appel, comme celui du 18 juin qui nous fera lever enfin la tête ?
Battons-nous, pour la Gloire, pour sauver notre honneur. Battons-nous pour les générations à venir. Aujourd'hui, les vieux dorment dans des caravanes ou des abris de jardins, les jeunes dans leur voiture, dans de vieux camions. Ils travaillent pour trois fois rien, pour des patrons assoiffés de pognon. Je connais un monsieur qui, à 72 ans, marche toute la semaine pour mettre des prospectus dans les boites aux lettres. Sans quoi, il crèverait. Ils appellent ça un complément de retraite. L'esclavage est de retour. Ne supportons plus de vivre dans l'infâme.
Tout est lié. En 2002 déjà, nous avons rentré drapeau et sommes partis la queue entre les jambes. Soyons plutôt Cantonna, relevons nos cols, et fièrement plantons notre regard dans celui de nos détracteurs. Canto fut répudié de France et devint un Dieu en Angleterre. Laissons enfin parler nos coeurs. Ne nous comportons pas comme des lavettes. Je vous en prie, relever la tête.