Re-connexion, ambiance bien vivre
De Lyon à Avignon, la chaîne humaine s'est développée, une longe chaîne de mains enlacées, formée de gens de tous bords, de toutes classes, et beaucoup de
nationalités représentées. L'anniversaire de la catastrophe du Fukushima du 11 Mars 2011 qui a fait plus de 19 000 morts directs a été honoré dignement en France, assez loin du tapage médiatique
qui a préféré se nourrir des moulinets de Sarkozy qui lui a commis l'exploit de faire dépenser plusieurs millions d'euros à sa gloire. Des millions d'euros jetés par la fenêtre le jour de
l'anniversaire d'une catastrophe majeure qui a sans aucun doute marqué la fin d'un monde, est lourd de sens et de symboles. Le Tsunami Sarkozy a fini de submerger la France. Ses répliques
n'entament plus guère que le budget de l'Etat. Un peu sonnés, nous en sommes désormais à dresser bilan de la catastrophe Sarkozy. Nous avons beaucoup appris finalement pendant ces cinq ans, et en
particulier à être moins naïfs. Moins individualistes peut-être, même s'il reste du travail pour nous défaire tout à fait de cette manie de taper sur la tête du voisin par envie, par jalousie, ou
tout simplement parce que nous croyons qu'il dévore notre part du gâteau. Tout le monde est utile en France, et surtout les précaires, ne vous y trompez pas surtout. Ce n'est peut-être pas le
sujet de l'article, mais je glisse quand même une petite réflexion à l'attention de ceux qui s'imaginent que les gens aux RSA sont des assistés, des parasites, qu'ils font expèrs d'être dans la
misère, statut très enviable en effet, pensée hautement portée par le président sortant qui ne fait pas que vous mépriser, il se fout aussi de votre gueule. Le type au RSA donc, il perçoit le
revenu minimum qui je vous le rappelle est inscrit dans la Constitution. Cet argent, il ne l'enterre pas dans une décharge municipale, il le balance aussi sec sur le marché. Ces petites sommes
permettent à des gens de garder leur emploi voyez-vous, ceux-là même qui vocifèrent sur les sans emploi. C'est dans ce sens-là qu'il faut réfléchir. Si les pauvres n'avaient rien, ils crèveraient
dans la rue bien sûr, et ce serait autant d'emplois supprimés, autant de gens en plus dans la rue qui crèveraient et qui à leur tour feraient tomber des emplois ! Car nous faisons tous partie de
la même chaîne humaine ! Le tissu économique est fragile, friable, chacun est important, même et surtout le plus petit qui ne songe pas à placer son argent, il le fait circuler !Si l'un de nous
tombe, il faut l'aider à se relever et non pas le piétiner car vous cassez le maillon et alors votre énergie se déverse sur le bitume, elle devient inutile. Vous voyez, ma petite réflexion
n'était pas si éloignée du sujet finalement.
Bon, revenons à notre magnifique chaîne humaine de 230 km, de Lyon à Avignon. Peu de médias se sont penchés sur ses mains entrelacées, prometteuses d'un nouveau monde où nous saurions enfin que l'homme n'est pas un au milieu de nulle part mais qu'il fait partie d'un ensemble vivant, respirant à l'unisson, comme il fait partie de l'Univers, et que, si nous cassons la chaîne, nous mourons tous les uns après les autres, de plus en plus vite. C'est l'effet domino.... bonne semaine.
Tandis que des dizaines de milliers de personnes ont défilé hier dans la préfecture de Fukushima, une gigantesque chaîne humaine s’est déployée en France entre Lyon et Avignon, le long de la nationale 7, pour réclamer en écho des manifestants japonais, la sortie du nucléaire.
"Il faut sortir du nucléaire, non pas dans 20 ou 30 ans, mais tout de suite"
Pari gagné pour les organisateurs. Rien qu’à Avignon, dès 14 h, plus d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants avaient fait le déplacement pour alimenter cette chaîne longue de 230 km. Si quelques manifestants brandissaient des drapeaux du NPA, d’Europe Écologie Les Verts (EELV) ou du syndicat Unsa, ils ne constituaient visiblement pas le gros des troupes. Non ! Beaucoup de simples citoyens étaient venus exprimer leur farouche opposition au nucléaire. "J’ai participé à ma première manifestation à l’âge de 17 ans. J’ai 53 ans en ce jour du 11 mars et j’ai l’impression que rien n’a changé, même si depuis Fukushima, les gens me paraissent plus réceptifs", expliquait Jocelyne, une Gardoise de Boissières. "Il faut sortir du nucléaire, non pas dans 20 ou 30 ans, mais tout de suite." SUITE ICI