Re-connexion, ambiance bien vivre
La Thaïlande, c'est aussi le pays des "ladies boy". On les croirait presque heureux avec leur petit sac rose, leurs vêtements de fille, leur petit maquillage discret. Et leurs parents sont tellement fiers ! Il y a paraît-il des écoles qui apprennent aux petits garçons à devenir de vraies petites filles... Ca laisse rêveur... Et beaucoup diront : ils ont la classes, ces thaïlandais, ils respecrtent la nature de chacun !!!!! Car comme on le sait, tout est beau ailleurs, et ici, tout est moche. On crache dans la soupe et on la jette dans le caniveau !
Oui, et pendant ce temps, en France, on débat sur le... mariage homosexuel. C'est une marotte chez les socialos. Déjà, on a droit à la Gay Pride, grâce à notre ami de la jaquette, Jack L., comme il se fait appeler. Fier d'être Gay ! Comme si le bourrage de crâne pouvait changer la nature, ... Faire croire à un homo qu'il est normal, c'est juste le planter un peu plus, c'est juste le conduire un peu plus vite au suicide, car son esprit ne sera jamais d'accord avec son corps... Ca me fait marrer tiens...
Dans mon enfance, mon père avait son meilleur ami qui était homo. Il a vécu toute sa vie avec le même homme. C'était l'amour parfait. On ne le montrait pas du doigt, parce que lui, il ne s'exposait pas. Il ne cherchait pas à revendiquer quoi que ce soit. Il vivait. Tout le monde se foutait de savoir comment il vivait, avec qui. On ne voyait en lui que le médecin, l'ami, le bon camarade, l'homme de coeur. Sa vie sexuelle n'intéressait personne. Il n'en faisait pas des tonnes non plus, il ne s'exposait pas, ne se déguisait pas, n'entrait pas dans la caricature.
Seulement, il a fallu que des cons, profiteurs sans scrupule, fassent de l'homosexualité, une caricature grossière, provocatrice, lançant une espèce de bataille, visant à engranger des voix électorales. Tout a basculé.
A l'école, j'ai appris que des rois, des artistes étaient homo. Cela ne me dérangeait pas. On n'y faisait pas attention. Aujourd'hui, si... Mais n'oublions pas que ce débat n'est finalement qu'une manière de plus de faire de la publicité au sexe, au cul. Car il est la deuxième industrie mondiale !!!!
« Il a l’air bien fatigué. Pâle, presque gris sous ses cheveux coupés en brosse, en short, chemisette et tricot de peau, les pieds jetés dans des sandales, les épaules basses et la cinquantaine usée d’un européen chef de chantier qui travaillerait depuis trop longtemps dans un pays trop chaud, trop humide. Chez lui, il doit être assez strict, vigilant sur les principes et dur pour les hommes. Ici, c’est un habitué, le premier client.
Et il est fatigué. Les yeux mi-clos, la tête rejetée en arrière, il grimace pendant qu’un adolescent lui masse les tempes du bout des ses doigts fins. A deux cents kilomètres de la fournaise de Bangkok, le « Sirene Bar » donne sur la plage de Pattaya. Dehors, il fait encore clair et les derniers water-skis tournent sur les vagues. A l’intérieur, les gros ventilateurs du bar repoussent la pesanteur du jour. Un gosse de huit à neuf ans, sans doute le fils de la patronne, petite boule de cheveux noirs et tee-shirt blanc impeccable, joue entre les tables. On attend la nuit et les clients. De temps en temps, un occidental entre, serviette de bains sur l’épaule ou journal sous le bras, regarde la salle, sa montre, et repart. Trop tôt. L’homme aux cheveux en brosse ne regarde rien, lui.
Quand les premiers néons s’allument, il se lève, s’arrache à la caresse de l’adolescent et marche d’un pas tranquille vers la sortie. Dehors, il ne se retourne pas. Dans la salle, le « fils de la patronne » s’est arrêté de jouer. L’homme tourne à droite sur Beach Road, passe devant le kiosque de la police et marche vers la terrasse de l’hôtel « Bamboo ». A trois mètres derrière lui, la boule de cheveux noirs du gamin est là, sur ses talons. A la droite de la terrasse, il y a un escalier discret et un panneau, « Bamboo Appartements ». L’homme grimpe d’un pas lent ; l’enfant suit en sautillant.
Trente-cinq minutes plus tard, la boule noire du gamin redescend l’escalier, s’arrête un instant, se frotte les yeux et repart vers le « Sirene Bar ». L’homme aux cheveux en brosse doit dormir.Non, le voilà, en sueur, chemise ouverte sur le ventre et l’air plus fatigué que jamais. Il marche une vingtaine de mètres vers le « Friendship Supermarket », achète une bouteille de coca, s’arrête devant la « Thaï Farmers Bank », pose son doigt sur le cours du dollar à « 24.38″, revient vers l’hôtel et disparait dans l’escalier. Personne n’a fait attention à la scène. Elle est banale. » (Extrait Grands Reporters.com)
Le Pays du sourire perdu
Ce pays c’est la Thaïlande.
Aujourd’hui on ne vous le présentera pas à travers les belles images de plages de sable blanc. Si c’est du rêve et des paillettes que vous voulez, je vous invite à quitter la page, à feuilleter peut être les magasines touristiques, les blogs complaisants. Les titres sont aguicheurs, les photos sont magnifiques. Pour nous elles cachent néanmoins une réalité bien plus sombre. Un truc dont on ne parle pas, qu’on ne montre pas. Parce que c’est moche. Et que ça pourrait gâcher les jolies photos des vacances.
La prostitution des enfants. Certes, ça n’existe pas qu’en Thaïlande. Tous les pays sont touchés, et majoritairement les pays pauvres. Indonésie, le Sri Lanka, l’Inde, le Népal pour ceux qu’on a déjà traversés. La Chine également, quand les enfants ne sont pas occupés à fabriquer les produits que nous, occidentaux, allons consommer.
Rappelez vous, au départ, nous devions rester encore deux mois en Asie du Sud Est. Nous avions décidé de venir en Thaïlande, on était contents, on voulait voir les plages, faire de la plongée. Alors nous avons comme d’habitude acheté le guide du Lonely Planet. Celui sur la Thaïlande et ses plages. Ce qui a commencé à nous interpeller, c’est tous ces articles sur la prostitution, la drogue etc… Aucun guide jusqu’à présent nous avait à ce point avertis ! Puis nous sommes tombés sur l’encart ciblant la prostitution enfantine. Il raconte que ça existe, toujours, et beaucoup, et que le gouvernement, il fait pas grand-chose, voir rien, parce que ça rapporte des sous. Beaucoup de sous. Bon, moi ça a commencé à me chauffer, mais je me suis dit comme tout le monde que réduire la Thaïlande à ça, ce serait dommage tout de même.
Alors on est allés sur internet, faire nos recherches habituelles, pour construire notre trajet. Je suis tombée sur le blog d’un type, un français. Qui n’a pas du tout honte d’ailleurs, parce qu’il met ses photos. Sur les photos il s’affiche avec une thaïlandaise qui a vraiment l’air très jeune. Son récit reste néanmoins correct, il raconte leurs balades. C’est au niveau des commentaires que ça devient salace. Et y’en a un paquet, des gros dégueulasses « elle est bien ta p’tite là, on peut avoir son numéro ? » « où c’est qu’on peut en trouver des comme ça ? »… puis j’ai regardé le menu du blog, et c’est là que j’ai vu la rubrique classée « X »…oh my God, j’étais cernée…
C’est là que je me suis dit, les plages de sable blanc, non merci, ce sera sans moi, tant que je saurai que derrière les dunes se prostituent des enfants. SUITE ICI