Sarkozie premier évite soigneusement les bains de foule lorsqu'il se déplace ! Et comme il se déplace quasiment tous les jours, on peut dire qu'il préfère prendre
une douche bien chaude que se tremper dans un bain de foule, les sujets sont devenus irascibles ! Le roi impopulaire en son royaume est guetté par l'invective populaire. Service d'ordre musclé,
préfet aux ordres, distance de sécurité de plus en plus grande, choix des spectateurs pour lui faire la claque, Sarko se trimballe dans sa baraque de foire, bonimente les imbéciles et s'en
retourne en son palais, seul. C'est le quotidien de Sarkozie. Le pape de la démagogie et du mensonge continue ses tournées à travers la France comme un chanteur fatigué qui voudrait encore
croire à sa jeunesse et à sa gloire. Mais rien ne va plus ! Peut-on cacher au roi sa déconfiture ? Vu les moyens employés pour lui éviter d'être moqué en place populaire, je ne le crois pas assez
crétin pour s'imaginer qu'il fait encore recette avec ses boniments éculés. Il profite tout du moins de son siège pour se goinfrer d'or et de luxe, c'est tout ce qui lui reste.
Mais comme tous ces artistes cabotins qui ne peuvent exister sans ce miroir que sont les yeux des autres, il continue à sillonner le Pays, dépensant l'argent qu'il n'a pas, creusant un peu plus
le déficit public. Il continue à souhaiter la bonne année à son peuple rompu par les promesses non tenues, vidé d'énergie et d'espoir, éreinté par les dettes et les impôts. La politique de
stagnation des salaires n'a fait que précipiter la fermeture des entreprises, alors que l'idée était de leur donner du pep's. Mais si les gens n'ont plus d'argent pour acheter, les entreprises
n'ont plus de travail. Les dépenses publiques sont telles que les impôts doivent être de plus en plus élevés. Que reste-t-il à l'homme de la rue une fois qu'il a tout payé ? Les yeux pour
pleurer, la rage pour se battre !
Bref, Sarko s'est encore fait huer lors de son déplacement d'hier à Perpignan, avec sa copine Bachelot. Mais devant des béni ou oui triés sur le volet, il a pu étaler son écharpe de promesses et
la reprendre en partant sans que personne ne moufte ! L'oeil de Moscou veillait à la bonne tenue de chacun ! Et ensuite, les médias ont fait leur travail, glanant des soupirs énamourés de ci, de
là, de gens envivrés, tenant à peine debout, tant le charisme du président a encore de l'effet sur eux. On a sûrement dû les shooter au vaccin anti-grippe A ceux-là !
C'était à Perpignan, il a promis un plan hôpital pour Juillet et le passage des décrets ! Autant dire du vent ! Mais comme on le sait, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Je vois
bien la discussion du président dans les coulisses, après son intervention. On lui éponge le front, un ministre lui cire les pompes, un autre lui apporte un verre d'eau. "Alors, j'ai été bon ?"
lance-t-il d'une voix éraillée et tout tremblant encore d'émotion. "Oh, vous avez été fameux ! Vous avez vu comme leurs yeux brillaient ? On aurait dit la grande voute céleste ! Un peu comme le
chapiteau d'un cirque. C'était beau, j'en suis moi-même tout flappi." Et le roi jette son ministre à sa botte. "Tu m'énerves, sale menteur ! Tu crois que je n'ai pas vu qu'ils étaient en carton
pâte ? Que leurs yeux n'étaient que des loupiotes actionnées par la régie ? Où sont les autres, les vrais, ceux que vous me cachez ?" "A l'abattoir, sire. On les a conduit à l'abattoir. On avait
peur que l'humeur les avarie trop vite. Ils n'étaient pas bons, sire. Mais nous en avons en serre qui poussent bien et comme vous les aimez. On les a confiés aux jeunes de l'UMP. Bientôt, ils
vous applaudiront par milliers sire, et vous gagnerez les élections." " Y a intérêt, sinon..."
Gasp ! Ca fait du bien !
Le président cherche du blé !
S'il n'économise pas sur ses déplacement aussi coûteux qu'inutiles, il prône l'économie à la santé ! Enfonçant un peu plus le clou de la culpabilité, il continue à éviter de dire que le trou de
la Sécu est dû à la dette de l'état pour la rejeter sur le citoyen modeste, ce con qui tombe toujours malade ! Mais pour un simple malaise, Sarko est hospitalisé 48 heures, on lui fait un check
up qui coûte une fortune, non pas à lui mais bien à la Sécu !!! Et on l'emmène dans un hôpital militaire, doté lui de moyens et de matériel importants.
Puisqu'il aime les USA, on peut lui rappeler que chaque année, 60 000 personnes meurent là-bas par manque de soins. En France, les hôpitaux doivent soigner de plus en plus de monde (la population
augmente) mais avec de moins en moins de moyens. Ils vont bientôt se transformer en hôpital de guerre, ils opèreront sous des tentes avec les moyens du bord, amputeront à tout va, pourquoi pas,
hein ?
Sillonner la France pour parler de faire des économies, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Sarko a plus que doubler son salaire, les augmentations des salaires de ses sbires sont
douze fois plus élevées que celle du SMIC, les cadeaux à ses potes sont indécents. Qui veut-il bien convaincre ? Se faire plaisir encore et encore, au frais du quidam....
MISE A JOUR 15 H 30
En lisant des commentaires de perpignanais qui furent le 12 Janvier coincés par l'impressionnant plan d'immobilisation de la ville, j'apprends que :
- L'hôpital qui fut l'objet de la visite du Président a été sommairement repeint, du moins sur tout ce qui devait être le passage dudit président.
- Lors de sa visite au 5e étage de l'établissement, les patients sous hemodialyse ont dû attendre que le président soit partie pour être débranchés et le sont donc restés 30 minutes de plus !
- Les transports étant interrompus, certains lycéens durent trouver refuge chez des habitants à proximité du lycée pour ne pas passer la nuit dehors.
- Les parkings de l'hôpital étaient interdits deux jours avant son arrivée, le personnel soignant a dû se démerder pour garer leur véhicule ailleurs.
- Vu que la ville était bloquée de 8 h du matin à 20 heures le soir, certains n'ont pas pu aller travailler et ont donc perdu une journée de travail. Tandis que le président venait faire une
visite éclair inutile dans leur ville.
etc....