Montebourg... Pfiou.... dégonflé.

Et oui, Montebourg a eu son heure de gloire, mais il n'a pas su capitaliser son avantage. Tout comme Bayrou en 2007, il s'est dégonflé. Montebourg n'est donc pas un grand homme d'état. Pfiou... Mais ils sont où, mais ils sont où les socialos ?

De connivence avec le flan droit, Montebourg s'est donc posé en son flageollant sommet, comme la cerise sur le gâteau. Cerise industrielle toute rougeaude, concentrée en bons produits toxiques. Il s'est rangé au côté de Hollande, non pas pour ses idées, mais pour faire pencher la balance du côté de celui censé représenter le PS depuis le début. Après l'enthousiasme, la déception donc, la farce se jouera une dernière fois dimanche.  Et nous, assoiffés de démocratie, on s'était pris au jeu. Dans ma grande naïveté, il m'avait semblé que des pousses au PS seraient capables de reverdir l'horizon. Mais non, mais non. Connivence, stratégie, poudre de perlimpimpim. Joli spectacle où l'on nous a montré six candidats du cru, tous auréolés soudain de naîve espérance. Le mot beau est sans cesse lancé par Hollande. C'est un beau projet, il dit le gars. C'est une belle idée. Cuicui les petits oiseaux. il balance du vent, des mots. il faut le voir se démener à la tribune, tout rouge, tout postillonnant, essayant d'entrer dans le costume de maudit dont on l'a affublé. C'est lui qui est désigné pour faire perdre le PS donc. Après Ségolène, ils enterreront Hollande.

J'ai regardé leur confrontation mercredi. De programme ils n'en parlent jamais. Ils sont exactement comme Sarkozy, c'est-à-dire qu'ils balancent des idées de mesures en surfant sur la vague de l'opinion publique. Et que je t'envoie des flèches en tous sens, sans jamais avoir de ligne directrice, sans jamais parler d'un programme défini. Non. Bref. Le PS c'est le changement dans la continuité, il faut le savoir.  Quand Aubry dit qu'elle est claire, ce n'est sans doute pas un mensonge. Mais elle est seule, les autres préfèrent manoeuvrer dans le brouillard, dans le secret des cuisines.... On passe à autre chose.

Comments

[roland]

de toutes façons dès le début on pouvait se méfier de lui : quelqu'un qui après toutes ces années, dans les conditions actualles, est resté au PS ne doit pas valoir grand-chose, ou c'est un vendu
ou un pourri, ou un tellement "légitimiste" et soumis (de toutes façons c'est aussi ce qu'il avait dit, que si il n'est pas choisi il se battra loyalement pour la candidature et le "programme"
(donc forcèment de droite) de celui qui sera choisi.


Je n'ai jamais cru en lui, trop formaté, et trop mou.

[plume de cib]

et si il envoyait Hollande au casse-pipe ? Histoire de se préparer à reprendre le flambeau en 2017. On dirait qu'il est un peu comme Copé. Copé fera tout pour faire perdre Sarko en 2012 et espère
que la gauche passera pour revenir en vainqueur en 2017.... Qu'en penses-tu ?

[Gascon]

Bonjour, ben oui cela même.... "Et que je t'envoie des flèches en tous sens, sans jamais avoir de ligne directrice, sans jamais parler d'un programme défini. Non.
Bref. Le PS c'est le changement dans la continuité, il faut le savoir. "  Bonne journée

[plume de cib]

oui, c'est assez ahurissant d'ailleurs. chaque jour, on rajoute une petite pièce, on en rabote une autre, on avance comme ça sans trop savoir ce qu'on raconte... pas de travail sérieux derrière,
juste de l'opportunisme. Bonne journée Gascon...