Re-connexion, ambiance bien vivre
Oui, je l'ai regardé ! Enfin pas tout, une partie seulement. J'avoue qu'en sirotant une petite bière bien fraîche, le spectacle de l'humoriste m'a fait marrer. Il a
bien réussi son coup. Détendre l'atmosphère ! Du coup, je me suis demandée quel est l'humoriste qui lui écrit ses textes ! Ou bien alors, ce n'était pas le vrai mais un de ses nombreux imitateurs
tant la caricature était appuyée. Je crois que les imitateurs n'arriveront jamais à sa hauteur. Il est devenu la caricature de lui-même. Il se surpasse, conscient de son image et l'assumant. Il
marche dans le sens des français, acceptant d'être le comique de service. Qu'importe, une fois que les caméras sont éteintes, il retourne bien vite parmi ses riches amis.
Il vient délivrer son texte comique, et franchement, je crois que ce type se marre autant que nous quand il est sur scène. C'est bien un homme de cabaret. Un boute-en-train. Il parvient à vous raconter des conneries pendant une heure en se retenant de pouffer de rire. Quelquefois, il balance les jambes sous sa chaise trop haute. Souvent, il pointe du doigt son interlocuteur. Oh ! c'est pas beau ça. Ne vous a-t-on jamais appris qu'il ne fallait pas pointer son doigt sur les gens ? C'est comme pointer un flingue, ça ne se fait pas, ou alors dans la mafia !
Le plus drôle, c'est quand il a dit qu'il était honnête et transparent. Là, il regardait Poujadas dans le blanc des yeux. Le journaliste, loin d'être impressionné, se retenait de rire. Jusqu'où ira-t-il ? c'est ce qu'il devait se dire.
Et puis, il a parlé de l'argent, de la détestation de l'argent dont faisait preuve les français ces derniers temps. Oui, ça lui plaît de voir les choses comme ça. Il s'est retenu de dire qu'on l'aimait pas juste parce qu'on en était pas farçis ou bien parce qu'on était jaloux ! Ca le peine qu'on n'aime pas l'argent. C'est une offense; un crime de lèse-majesté.
Il continue à prôner l'aide aux riches. Il a même voulu nous sortir une larme dans la séquence émotion consacrée à l'OREAL ! Et puis, il n'a pas trouvé normal que les riches milliardaires doivent se défaire de la moitié de leurs revenus en impôt, mais trouve normal que les pauvres se saignent à blanc pour que les riches gagnent plus.
Il a parlé pour ne rien dire, juste se faire plaisir. Il a montré sa gueule botoxée aux français qui en chient. Pour lui, c'est suffisant. Enfin, il explique à quel
point il ne pense pas à l'élection de 2012, et que pendant ses rares moments de repos, il se consacre à sa famille. Il trouve qu'il fait un métier pénible, mais il ne renonce pas à la retraite
juteuse que ces cinq années de mandat lui auront procuré. A savoir si cinq années de présidence valent plus que qurante cinq ans à se casser le cul pour avoir une retraite de
misère....