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Re-connexion, ambiance bien vivre

Travailler pour mourir ? NON MERCI ! Et VOUS ?

 

Je vous fais part du commentaire de Luluberlue.

Sur LCP il y a eu cette semaine un reportage intéressant "Travailler pour mourir", intéressant et terrifiant a la fois... Arbeit macht frei!!! Notre dictateur à nous est impalpable, c'est le   capitalisme de masse, difficile à déloger comme l'a fait le peuple tunisien avec leur chef gouvernant.... Pays de collabo, pays de froussards, n'ayons pas peur des mots ! Pourquoi ? Parce qu'on nous  culpabilise à longueur de temps !!!!!! "en France vous avez une couverture sociale, des avantages, une agence pour l'emploi, bla bla bla!!!!" De plus en plus ces institutions censées nous protéger   et nous démarquer des autres pays se transforment, vous savez un peu comme des maquettes. Comme quand ma mère fabriquait son décor pour son petit train électrique, il y avait la gare, l'école,  l'église, mais bien sur tout n'était que maquette , alors on ne pouvait pas y rentrer.... Un décor, voilà dans quoi nous vivons a présent pour nous faire croire en un monde merveilleux, tout en taisant la souffrance et les suicides des travailleurs qui n'en peuvent plus ! Regardez si vous le pouvez, si vous le retrouvez, ce reportage de LCP, c'est éloquent et ça se passe en France. "A cause que la  crise !" Moi j'ai échappé au suicide, la dépression m'a attrapée, griffée méchamment au passage, mais grâce à ma famille et mon conjoint, je m'en suis tirée... Ce n'est pas le cas de tous ces gens que l'on passe sous silence et qui pourtant, pour leur travail, ont choisi de mourir.... "A cause que le criiiise!" Allez j'arrête parce qu'il y en a tellement à dire que je te piquerai toute la place, Cib.... Bisous!   

PS: Après il faudrait faire un billet sur la sur-consommation et tous ces français qui se sentent obligés de faire des crédits à la conso pour partir en vacances.... on n'en a pas besoin!!!!! De grâce cessez donc de nourrir le Bibendum capitalisme !!!! Retour aux traditions, à la réalité, à ce qui nous apporte VRAIMENT du réconfort : la convivialité, un sourire, un repas en famille, c'est ça le bonheur....et ça, la criiiiiiiise ne peut pas l'atteindre, préservons le !

 

 

Voilà, j'espère que Luluberlue fera ce billet sur la sur-consommation. Elle est bien placée pour expliquer les ravages du crédit à la sur-consommation ! Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si les banques fondent ou achètent des sociétés de crédit à la consommation !!! Les actionnaires s'empiffrent grassement, grâce à l'incommensurable naïveté des pauvres qui croient qu'en prenant un crédit ils vont devenir riches !

La Révolution, c'est à nous de la faire en changeant notre mode de pensée et notre mode de vie. C'est à nous aussi, de cesser de CULPABILISER pour tout et pour rien, car cette culpabilité qui nous  écrase, c'est l'arme absolue de l'ogre capitaliste. Or, nous n'avons pas à rougir des acquis sociaux durement gagnés par nos parents et grands-parents. Ils se sont battus pour nous ! En culpabilisant, c'est un peu comme si nous jetions sur eux un voile de honte. Quand à nous qui aujourd'hui avons des enfants, avons-nous vraiment envie qu'ils meurent pour leur travail ????  Car elle est là, l'unique, la triste réalité !!! J'entends mon député nous affirmer que nos enfants devront travailler jusqu'à 70 ans ! Mon Dieu ! Pourquoi ne pas installer des maisons de retraite dans la cour des usines ? Même en fauteuil roulant, même séniles, les vieux peuvent encore servir ! Pensons-y, pensons-y vraiment ! c'est important, essentiel.

Cette année 2011 commence par le soulèvement de deux peuples harassés, qui n'ont plus rien à perdre. L'année 2011 verra d'autres peuples se soulever, pour la démocratie, pour le droit de vivre décemment, pour la répartition des richesses. La bête étasunienne a longuement et férocement combattu le communisme, soi disant la pire des catastrophes humaines. Mais elle ne l'a fait que pour implanter le capitalisme partout, pour déposséder les pays de leurs richesses, pour transformer les humains en bêtes de somme. L'économie a pris la place de la politique. Le capitalisme a tué la démocratie.

La première mesure de notre Révolution, c'est ARRETER de CONSOMMER bêtement n'importe quoi, tout ce dont nous n'avons pas besoin pour être HEUREUX ! Comme vous le dit si bien Lulu, le plus grand des bonheurs est déjà d'être entouré de gens qui vous aiment.

Et pour cela, il faut être aimable quand même hein ! Bref.




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N
<br /> <br /> Le plein emploi, un emploi pour tous !?<br /> <br /> <br /> « Si un homme du XIXème siècle pouvait débarquer dans notre actualité la première chose dont il s’étonnerait, serait l’épuisement complet, l’assèchement radical, le tarissement de toute<br /> imagination politique ! Comment est-il possible qu’avec tant de possibilités technologiques, qu’avec autant des richesses matérielles et immatérielles accumulées, avec une telle diffusion de<br /> savoir-faire, avec un tel développement de la science, les syndicats et les partis politiques accouchent d’un vide d’action et de proposition ? Un militant de gauche serait tout simplement effaré<br /> par la proposition majoritaire de la gauche : ‘un emploi pour tous’. À ses oreilles éveillées par des débats autrement passionnés sur les mille manières d’abolir et de dépasser l’esclavage du<br /> travail salarié, ce mot d’ordre sonnerait comme celui d’une nouvelle servitude : ‘nous voulons des patrons’».<br /> Maurizio Lazzarato (sociologue et philosophe, cofondateur de la revue Multitudes), extrait de « Garantir le revenu : une politique pour les multitudes », in Multitudes 8, Mars-Avril 2002,<br /> &1.<br /> http://www.laurencecasile.com/memoire_rme.pdf<br /> <br /> <br /> La rhétorique de l’employabilité ne peut qu’évoquer le fantasme d’unité qui a été à l’œuvre tant pendant la Terreur révolutionnaire que dans les régimes totalitaires du XXème siècle.<br /> L’employabilité, élément d’une idéologie travestie, ne cherche pas à expliquer le réel, mais à l’abolir. Il y a ainsi une inquiétante et dérangeante ressemblance entre le chômeur ontologiquement<br /> inemployable et l’Untermensch, le sous-homme des nazis, ou encore avec le parasite social qu’incarnait le koulak durant le Stalinisme.<br /> <br /> <br /> Or, il est bon de se remémorer que :<br /> "«Le travail intermittent a été vécu comme une liberté [par les travailleurs] jusqu’à l’invention du chômage, dans les années 1910.» Ainsi, Christian Topalov explique-t-il qu’à cette époque «être<br /> employé par la même entreprise et travailler tout au long de l’année, parfois même de la semaine, est une expérience étrangère à la plupart des ouvriers.» «La notion de chômage [...] a été<br /> inventée expressément pour lutter contre la pratique du travail discontinu.»<br /> <br /> <br /> Ainsi William Beveridge préconise-t-il en 1910 la création au Royaume-Uni d’un «réseau national de bureaux de placement public» dont le but est «tout simplement de détruire une catégorie<br /> populaire, celle des travailleurs intermittents : il fallait qu’ils deviennent soit salariés réguliers à plein temps, soit chômeurs complets». Ainsi, explique-t-il, «pour celui qui veut<br /> travailler une fois la semaine et rester au lit le reste du temps, le bureau rendra ce souhait irréalisable.» Il devient évident à cette lecture que le souhait d’un emploi stable n’est<br /> certainement pas, à l’origine, une revendication ouvrière et que ce mode de salariat a, au contraire, été imposé sous la pression institutionnelle.<br /> L’imposition du salariat ne s’est pas faite sans heurt et il a fallu un processus d’oubli collectif pour ne plus se souvenir des résistances énormes de la société d’alors. Ce n’est que<br /> progressivement, et grâce à cette amnésie collective, qu’a été développée ce qu’André Gorz nomme «la régulation incitative par le consommationnisme», c’est-à-dire «éduquer l’individu à adopter<br /> vis à vis du travail une attitude instrumentale du genre : "Ce qui compte, c’est la paie qui tombe à la fin du mois" ; et [...] l’éduquer [...] à convoiter des marchandises [...] comme<br /> constituant le but de ses efforts et les symboles de sa réussite.»<br /> <br /> <br /> http://www.actuchomage.org/Vivre-le-chomage/la-figure-du-chomeur-une-con...<br /> <br /> <br /> Et de là l'enchaîner à ce que, il y a plus de 2000 ans, Solon avait pourtant abolit : "l'esclavage pour dette"! Car déjà à son époque l’esclavage pour dettes réduisait fortement le nombre<br /> d’hommes libres, et alimentait les conflits.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> ce qui voudrait dire qu'en luttant pour les acquis sociaux, ils se seraient mis le fil à la patte. C'est de la politique de donnant-donnant. Ou bien une volonté toujours très nette du Arbeit<br /> macht frei !<br /> <br /> <br /> Pourquoi donc les gens tiennent tant à la sécurité de l'emploi donc ? Pour payer leurs dettes... c'est un cercle vicieux... mais pas fatalement impossible à casser...<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> BRAVO!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'en ai besoin il me le faut!<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Article à lire avec le plus grand intérêt ! MErci YOG<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Merci Cib! ;-) Le topo de la sur-consommation, tu l'as fait brillamment .... En effet j'ai vu trop de gens faire des crédits pour des choses futiles, inutiles...mais il est temps de se rendre<br /> compte que le Bonheur ne s'achéte pas ! Regardez autour de vous, échangez un mot avec la caissière de votre supermarché, avec la personne qui fait la queue derrière ou devant vous, avec votre<br /> voisin dans le bus, appelez vos amis, montrez votre amour a votre famille, c'est ÇA sui vous remplira de bonheur....et vous évitera le surendettement et les drames qui en découlent.....<br /> <br /> <br />
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