Re-connexion, ambiance bien vivre
Et les dividendes des actionnaires augmentent de 2 % !
Bonjour,
Hausse donc de 5% du prix du gaz, ce qui fait 20 % en un an, n'est-ce pas. Que se cache-t-il derrière ces chiffres ? Parce que chez GDF, on ne contente de faire de la comptabilité tandis que chez nous, on se demande comment on va se réchauffer quand il fait 14 ° à la maison le jour et moins de 13 ° la nuit ! C'est tout le bonheur que vivent des millions de gens en France ! Tout ça pourquoi ?
Au début, on nous disait qu'il fallait baisser la température à la maison, à cause de la pollution. Bien d'accord avec ça. Une température trop élevée est malsaine pour la santé, on devient trop fragile, on est sans cesse enrhumés. Mais il y a un seuil. Pour moi, 16 °, quand on est adulte, c'est bien. On ne peut pas descendre indéfiniment, ou alors on habite dehors, c'est une solution. Chez certains, il ne doit même pas faire 14 ° voyez-vous, car des gens ne peuvent pas se chauffer du tout. Alors bien sûr, on va me parler du tarif social. C'est 118 euros par an, soit même pas de quoi se chauffer pendant deux mois. Pour faire la cuisine, on trinque, c'est moins cher. Du gros rouge qui tâche !
Tout ça pourquoi donc ? Pour engraisser un peu plus des actionnaires de GDF, dont les deux tiers sont étrangers ! Parallèlement à la hausse annoncée, on nous dit que GDF a fait un bénéfice net de 4,6 milliards d'euros, en hausse de 3,1 % par rapport à l'année précédente.
Et puis Bayrou nous apprend que le prix mondial du gaz a baissé lui de 300 % ! Et Copé répond que le prix du Gaz suit celui du baril de pétrole brut. Ah ? Mais alors vu que le prix du baril de pétrole avait fortement baissé avant qu'on le fasse opportunément grimper en se basant sur le conflit libyen, pourquoi le prix du gaz ne baisse pas, pas plus d'ailleurs que le prix de l'essence à la pompe ? Alors pour le prix de l'essence, l'Etat se lamente pour de faux, bien sûr, ça le fait plutôt marrer, vu que les taxes de l'état représentent 80 % du prix de l'essence !
Alors on fait quoi maintenant ? bah, on continue à se faire entuber, hein ! Y a pas de mal à se faire du bien.