Re-connexion, ambiance bien vivre
Bon, j'avais fait un grand spitch d'introduction, mais Overblog a gentiment planté, m'informant que je n'étais plus connectée. Donc, je ne vais pas recommencer. Simplement, voici le texte déposé par Josef Zisyadis au Parlement Suisse.
Conformément à l'article 160 alinéa 1 de la Constitution et l'article 107 de la loi sur le Parlement, je dépose l'initiative parlementaire suivante:
La Confédération institue une allocation universelle ou un revenu suffisant d'existence versé inconditionnellement, c'est à dire sans justification de ressources, à tout individu, de sa naissance à sa mort, du seul fait qu'il existe.
L'allocation universelle désigne le versement d'un revenu unique à tous les citoyens d'un pays, quels que soient leurs revenus, leur patrimoine, et leur statut professionnel: ce revenu permettrait à chaque individu de satisfaire ses besoins primaires (se nourrir, se loger, se vêtir, voire acquérir certains biens culturels de base), et laisserait l'individu libre de mener ensuite sa vie comme il l'entend.
Cette allocation doit permettre à chaque personne de poursuivre des activités non-marchandes s'inscrivant dans le cadre de la vie associative et créer des richesses non monnayables, utiles à la recomposition du tissu social, soit un rapport non marchand avec ses semblables.
Pour l'individu, ce revenu de base alloué à chacun parce qu'il existe, calculé à partir de la richesse produite par le pays, cumulable avec les autres revenus d'activité, viendra se substituer aux revenus de transferts existants.
Pour la collectivité, ce nouveau mode de distribution de revenu, parfaitement transparent, simple à appliquer et à contrôler, assure une parfaite égalité entre tous les citoyens. Il concrétise leur appartenance à la communauté humaine. Il exprime la reconnaissance de la dignité de toute personne. Son cumul avec les autres revenus supprime le handicap des seuils de pauvreté et n'est pas une désincitation au travail, toute activité rémunérée générant un revenu supplémentaire.
La collectivité reconnaît ainsi la valeur économique et sociale du travail gratuit, tout particulièrement du travail domestique, d'autant qu'il exonère la société d'importants coûts d'infrastructures et de services à la personne particulièrement onéreux.
LE TEXTE SUR LE SITE DU PARLEMENT SUISSE
C'est à mon sens la seule initiative qui vaille pour succéder à l'impérialisme mondial du capitalisme. Celui qui, en 2012, aura ça dans le programme, devra gagner les élections. Cela va dans le sens de l'évolution humaine. L'élévation de l'Esprit. La dignité retrouvée.
Le capitalisme est déjà mort. Sa survie n'est plus que virtuelle. Il n'y a rien de flippant à cela, bien au contraire. On ne risque que perdre de l'argent. Et franchement, le fric, ce n'est plus chic du tout ! Ca nous fait faire des cauchemars. Et basta, la vie c'est autre chose qu'une mine de regrets, d'envie et de cupidité.....
Ah... J'oubliais un point important. C'est Koala et Naradamuni qui m'ont signalé l'initiative de Josef Zisyadis, ainsi que ceci :
Le premier film ayant pour thème un concept d’avenir qui nous concerne tous: le revenu de base inconditionnel pour tous.
Un sujet tabou qui déclenche des émotions et pose des questions. La liberté d’aller au bout de ses projets? L’égalité? La fraternité? Ou bien le déclin de la société compétitive? Qui va payer? Qui va continuer à travailler?
„Le revenu, c’est comme l’air sous les ailes de l’oiseau. Avec le revenu de base, le revenu devient un
droit civil. – Bienvenue sur terre!“ C’est avec ces mots que commence le film. Est-ce que ça peut marcher? ... .SUITE
et cela :
L'ECOSIOCIALISME SELON JEAN ZIN
Jean Zin, philosophe-psychanalyste- sociologue, disciple commentateur d’André Gorz, creuse, à la suite de ce dernier, une théorie globale permettant de sortir en douceur d’un capitalisme carnassier. A l’heure des élections régionales, son programme mérite notre attention..
Opposé à toute méthode coercitive ne tenant pas compte de la situation politique et de mentalités qui ne peuvent évoluer que lentement, Jean Zin propose une trilogie basée sur la relocalisation de la production, des coopératives municipales et un revenu minimum garanti permettant à chacun de choisir un travail qui convienne à la fois aux besoins de la communauté et à ses capacités.