Re-connexion, ambiance bien vivre
Bonjour,
Les "gens du voyage", on les appelle pudiquement, ces gens qui débarque dans votre ville et viennent se servir dans votre porte-monnaie. Ce n'est pas un cliché oh ! Ding dong !. Derrière cette appellation pour le moins "romanesque", on ne sait pas trop qui se cache. Oh là ! Attention, pas touche les gens du voyage ! Eux font ce qu'ils veulent et vous détroussent sans vergogne, s'en estimant le droit et vous la fermez sans quoi vous êtes racistes ! Leur longue procession de caravanes hors de prix tirées par des Mercedes haut de gamme fait halte où et quand ça leur chante. Ils se foutent bien pas mal de demander des autorisations, ils s'installent point barre. Parce qu'ils s'estiment légitimement investis du droit de poser leur merde où bon leur semble ! Les béniouiouis n'ont qu'à les recevoir chez eux !
Chaque année, c'est la même histoire. Ils sèment le chaos derrière eux. Les municipalités ont à peine le temps de réparer leurs dégats qu'ils arrivent à nouveau pour tout détèriorer ! Je donne ce témoignage d'un maire que je connais. C'est quelqu'un de formidablement dévoué à sa ville qu'il fait évoluer harmonieusement. Cependant, ce maire a en ce moment affaire à un véritable fléau et malheureusement, la justice n'est pas pour lui. Dans cette histoire, il a juste l'impression d'être pris pour un con et tous ceux qui paient aussi. Alors je veux bien qu'on vienne en France pour soi-disant assister à des processions religieuses, mais la religion, ce n'est pas "je pose mon cul sur ta tronche et tu ouvres la bouche pour que je chie dedans sans quoi ça tombe à côté et c'est bien fait pour ta gueule !" Désolé de me montrer aussi vulgaire, mais il est des moments où la colère n'a plus de loi elle non plus !
Donc, arrêtez l'hypocrisie avec les gens du voyage ! Ils nous prennent pour des cons et c'est chaque fois le citoyen qui paie leur pillage ! La Police ne fait rien et après on se plaint que des gens pètent les plombs, prennent leur fusil pour exercer la loi du talion ! !
"En vingt-cinq ans de mairie, je n’ai jamais vu ça." William Portal, maire de Marguerittes est désespéré.
Les gens du voyage, il a l’habitude d’en recevoir sans invitation sur les terrains communaux. Contre mauvaise fortune, il compose : "On a toujours pu négocier leur implantation sur un terrain approprié. On demande juste de scolariser les enfants et d’accepter les containers pour les déchets. À chaque fois qu’on a été prévenus, on les a accueillis. Alors on n’imaginait à aucun moment qu’il puisse nous arriver ce truc-là."
Le “truc-là” est survenu dimanche après-midi. Quelque deux cents caravanes sont arrivées, surprenant les deux gardiens du Domaine de Praden qui n’ont pu s’interposer. Serrure de portail forcée, invasion du stade refait à neuf, branchement pirate sur un transformateur EDF et sur le réseau d’eau... Quant à l’étang aménagé, il sert de piscine non surveillée.
"Je suis révolté" William Portal, maire
Le maire le vit comme une invasion en marge des lois et comme une destruction gratuite du bien public : "La pelouse est détériorée et le système arrosage détruit. Aux frais du contribuable, cela représente entre 40 000 et 50 000 € de dégâts."
"En janvier dernier, nous avions eu 35 000 € de réparation sur un gazon synthétique qui avait été découpé pour être dérobé. Un quart de la surface du stade avait été refait. Ça n’a probablement pas de rapport avec ce qui se passe aujourd’hui, mais la pénalité financière est énorme. Je suis révolté. Je vais faire une réunion publique autour des présidents d’associations. Ils ne vont pas partir sans payer !" SUITE ICI
Après l’installation de deux cents véhicules sur le complexe sportif de Marguerittes (lire Midi Libre d’hier), le maire William Portal n’attendait pas grand-chose du référé au tribunal de grande instance de Nîmes (lire ci-dessous) car le mal est fait. Explications.
Avez-vous fermé le centre aéré, proche du stade, comme envisagé ?
Non. On a tracé un périmètre de sécurité autour du campement sauvage pour empêcher les enfants de s’en approcher et créé une cellule de crise. Mon plus gros souci est d’éviter tout affrontement compte tenu de la colère de certains. Il faut aussi gérer les problèmes d’insalubrité. Ils font leurs besoins partout, il faut nettoyer derrière et c’est assez compliqué. Ils ont aussi jeté des cailloux dans le plan d’eau, ce qui menace son étanchéité.
C’est la première fois que vous êtes confronté à pareille situation ?
On arrive toujours à discuter. Mais impossible cette fois-ci. On a affaire à des gens solidaires et sans porte- parole. Ils font semblant d’être dans leur droit ! On leur a proposé un autre terrain mais ils s’en fichent, laissent entendre qu’ils n’ont pas peur de la bagarre et qu’ils feront venir cent caravanes de plus si ça barde. Le problème est que nul n’est en mesure de faire respecter la loi. On est dans un rapport de force et tant que la collectivité l’acceptera, il faudra en passer par leurs fourches caudines. Ils ont fait pareil à Antibes. Ils s’installent sur les pelouses, volent l’eau, l’électricité mais on n’a rien à dire.
Quand vont-ils partir ?
Ils disent qu’ils doivent être à Lourdes pour le 15 août et qu’ils partiront peut-être dimanche. En attendant, ils ont bousillé le système d’arrosage et de drainage du stade et il va y en avoir pour 40 000 à 50 000 € de réparations. Qui va payer ? Sera-t-on indemnisé ? Ça représente trois points d’impôt supplémentaires à Marguerittes, sachant que moins de 50 % de la population paie des impôts sur le revenu. SUITE ICI