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Re-connexion, ambiance bien vivre

Comment se prépare une campagne présidentielle ?

Bonjour,

Voici donc "the" sujet d'actualité du moment et qui va durer jusqu'au 6 Mai 2012 ! Tout à coup, des hommes et des femmes vont se sentir l'âme patriotique.   Ah comme ce serait beau d'entendre, des vibratos dans la voix, des candidats tout à coup épris de notre Pays, de son Peuple, de son histoire, décrypter sans faillir  maux et angoisses et graver dans le marbre les solutions miracles. Leur coeur relié au nôtre n'aurait pas besoin de mots pour s'exprimer, nous serions tous enfiévrés, baignés d'amour et d'espoir à la seule vue de cette icône.

M'enfin, ça ne se passe pas comme ça. Le boulot des "collègues" du prétendu candidat sauveur du Monde est de former une équipe de choc chargée de déchiffrer les idées pour la campagne ! Cette équipe est soigneusement couvée et mise à l'écart, protégée comme un secret défense ou le prototype d'un véhicule de Formule Un. Les grands partis se font un peu la guerre, c'est à celui qui trouve le meilleur membre d'équipage. De ces éminences dépend leur succès dans les urnes.

Mais aujourd'hui, tout est en place, les "élus" sont bien encadrés, liés par un contrat, à la vie, à la mort. Ils sont déjà en place dans les ministères. Ils ont pour nom, Marguerite Bérard, 33 ans, énarque, dirige l'équipe Bertrand au ministère du Travail, Geoffroy Didier, 35 ans, avocat, Jean-Baptiste de Froment, 34 ans, chargé de l'éducation et des sondages au sein du cabinet présidentiel, Guillaume Peltier, 35 ans, coach de plusieurs ministres, alimente l'UMP en enquêtes d'opinion, Sébastien Proto, 34 ans, dirige le cabinet de Valérie Pécresse et planche sur le budget 2012. Tous déploient un dévouement corps et âme pour leur champion, et ont les dents qui raclent le plancher. Ces gens-là concoctent la campagne du président actuel. Le but est de toucher un maximum de gens pour récupérer un maximum de voix, et donc de déployer un maximum de démagogie. Leur force, c'est la communication, ils sont donc engagés pour créer des slogans comme s'ils vendaient de la lessive. Ils récupèrent d'ailleurs toutes les ficelles de la publicité et s'adressent plus précisemment aux cons, malléables à souhait.

L'avantage de Sarkozy sur les autres candidats est qu'il prépare sa campagne depuis.... cinq ans. Depuis cinq ans, il modèle l'opinion publique et de fait, il la connait par coeur, sa campagne est pile poil compatible. On ne se rend compte de rien, d'autant qu'il n'hésite pas à se laisser plonger dans les sondages, à se rendre impopulaire. Tout est bien calculé. Pendant de longs mois, j'ai été persuadée comme beaucoup qu'il ne présente aucun danger, mais aujourd'hui, je m'aperçois que mon erreur m'a plongé dans une sorte d'aveuglement. Sarko est très dangereux au contraire. Il a envahi le Pays de virus mais il est le seul à posséder toutes les antidotes. Il ne laisse que très peu de marge à l'opposition, c'est pourquoi Hollande,"empégué" jusqu'au cou, ne peut que pédaler dans la semoule. Du haut de ses talonnettes, Sarko doit bien se marrer. C'est pourquoi on le voit si studieux en ce moment, si appliqué. Il ne se fait aucun souci, il ne se précipite pas, il en a sous le pied. Le moment venu, il distillera son venin et tout le monde sera sous le charme. Un peu comme l'hypnotiseur, il a longuement préparé ses victimes. Il lui suffit à présent d'un mot, d'un geste et tout le monde va voter pour lui. Comme il n'a pas de programme, qu'il n'en a jamais eu, il est difficilement attaquable. Sarko, c'est un énorme fouillis qui baigne dans l'huile. On a du mal à s'en dépatouiller.

Face à lui, les opposants s'autodétruisent. Tout ce qu'ils balancent leur revient dans la gueule. Pourtant, il y a un remède, il s'appelle la Foi ! Foi en son Pays, Foi en son Peuple, Foi en l'avenir. Celui qui aura ce langage que nul ne peut falsifier, coder, prévoir, le langage du coeur, celui-là l'emportera haut la main. Nous, que devons-nous faire ? Reprendre confiance en nous. Pendant cinq ans, Sarko s'est appliqué à nous humilier, à nous démoraliser. Il a fait de nous des gens dépressifs et donc incapables de nous défendre, incapables de créer. Il faut se dire qu'on n'est pas plus cons que les autres, que la France est un grand Pays. Dans les années 60, il y avait 50 000 chômeurs en France et pourtant le Monde n'était pas mieux qu'aujourd'hui. Il était même pire puisque nous avons évité de justesse une guerre atomique. Nous n'avons jamais été si près de la fin du Monde que dans les années 60 ! Par ailleurs, notre Pays était engagé dans de sales guerres. Et puis il y a eu Mai 1968. L'après Sarkozy doit être considéré comme une après guerre. Nous avons tout à reconstruire. Pour cela, nous revenons aux fondamentaux, aux valeurs sures de la République. Nous avons à créer le Nouveau Monde. Il est déjà en marche et si nous restons sur le quai, nous serons tous simplement effacés. Courage donc. N'attendons pas des candidats qu'ils nous déclinent un Monde en Barbie et Ken car ils ne se feront pas prier pour nous contenter de ce côté-là. Laissons les technocrates dans leur bureau et travaillons ensemble sur le terrain à la reconstruction de la France. La France demeure un Pays phare. De nos intiatives naitront des vocations dans de nombreux Pays. Nous avons la clé du Nouveau Monde. Ne ratons pas cette occasion de nous faire plaisir. Merci.

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N
<br /> En respect de  « légalité de l’Égalité » certes !<br /> <br /> <br /> Dans la démocratie falsifiée par les "représentants gouvernant" qui depuis plus de 200 ans manipulent le Droit du droit qu'est la constitution j'en doute. Quant à<br /> leur légitimité pousseront-ils le bouchon jusqu'à l'implosion nationale?<br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Toute commune étant aussi commune que nous sommes communs. Sans elles pas de centre (tout se base à la base !) ; elle reste l’origine de toute décentralisation, ça<br /> va de soi. Sans commune pas de « communication » possible (celle distillée par un sommet centralisateur ne peut être de ce fait que capitalisante propagande), puisqu’il faut bien avoir<br /> quelque chose en commun à communiquer : la commune semble base de toute communauté (et de toute réelle communication), au point que, sans elle pas de commune union de communion<br /> (communication).<br /> <br /> <br /> Les parties, reliées organiquement par une constitution physique, créent le tout, telle la maison assemblée par toutes ses pierres, et aucune de ces parties ne peut<br /> se dire le Tout, comme une pierre ne peut s’autoproclamer l’entière maison. Nous voici avec la Commune communément admise !<br /> <br /> <br /> Mais la commune, vue sous l’angle négatif et d’échec de la centralisation vampire, sonne comme « une subdivision territoriale d’un canton administratif dirigée par<br /> un maire muni du conseil municipal » qui n’aura donc rien de commun, ni de réalité commune avec la vraie commune. Voyons donc. Cela commence comme un division, la commune a en commun d’être une<br /> union, cela suit comme territorial, « étendue de terrain envisagée du point de vue de sa dépendance politique ou administrative ». La commune est donc sous dépendance, ce n’est qu’un BÂTIMENT,<br /> anciennement « les communs » du palais de la centralisation soutirante. L’interface négatif de l’abstraction c’est la commune « réduite » à n’être qu’un bâtiment ! Le local rétréci à un local !<br /> La prise sur la réalité localisée ainsi arrachée de toute réelle possibilité d’action.<br /> <br /> <br /> Pourtant, la démocratie PARTICIPATIVE se décèlera, très exactement au niveau de la commune, lorsque, partout, s’érigeront une « maison de la parole » et une «<br /> maison de la solidarité » (ou tout autre nom-!)...<br /> <br /> <br /> La République c’est ce qui ne peut être que public. Publicité au public. Fermeture au privé de ce public en publicité. Ou chute en publicains des républicains, ces<br /> fermiers généraux qui prenaient à ferme le recouvrement des impôts, des deniers publics – de nier le public en trace la publication.<br /> <br /> <br /> C’est à dire que le vote (votum, désir) est un désir de la publique république. Un vœu exprimé par les citoyens, public-cité. S’il n’y a citoyen, il ne peut exister<br /> de Nation : le moyen de la nation reste le citoyen. Or, le citoyen a été expulsé de l’activité sociale, pour n’en garder qu’une passivité absolue, qu’elle soit consommatrice ou d’exclu. La Nation<br /> n’existe donc plus : juste l’abstraction. Puisque la citoyenneté est la mitoyenneté (qui est entre deux choses, qui appartient à deux propriétés contiguës : sans citoyen pas de possibilité donc<br /> d’exercer ses droits et devoirs.).  Et l’on cite chaque citoyen considéré comme personne civique participant d’une République ; mais tous les moyens d’exercer cette citation lui sont<br /> refusés. Tu votes et tu vivotes ensuite. La politique ne considère plus le citoyen : afin de pouvoir exercer la citoyenneté il faut s’être extrait des besoins animaux. Le respect absolu des<br /> droits de l’Homme, reste « le préalable incontournable » à la citoyenneté (garanties que les besoins vitaux sont d’abord comblés, soit un toit, la nourriture, la santé et l'accès au<br /> savoir). En dehors de cette « légalité de l’Égalité », il ne reste que le droit de vivoter après voter, accordé ou désaccordé à tous les citoyens inconsidérés d’un pays. Sans égalité financière pas de<br /> Re-publique possible ! D’ailleurs, si nous cumulons les non inscrits sur les listes électorales, les votes blancs et les abstentions, nous dépassons légèrement la moitié de la population<br /> électorale. Un vote qui représente moins de la moitié de la population n’est pas légal.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Est-ce qu'un vote qui représente la moitié de la population n'est vraiment pas légal ?<br /> <br /> <br /> <br />