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Re-connexion, ambiance bien vivre

Courgette, patate douce et coco rigolo

La cuisine, c'est facile, pas la peine d'en faire tout un plat !

Bonjour, comment vas-tu ? tu viens chez moi, oublie tout, je te raconte :

Dans un précédent billet, je t’ai fait part de mon idée de livrer quelques recettes de cuisine, quand ça me chante, et ça m’enchante d’être là pour te donner envie de te mettre à table.

La table, sainte table, le repas, symbole de communion. Le moment du repas doit être et rester sacré. Comme me l’a suggéré une amie, le bien manger devrait être enseigné aussi bien par les parents que par le personnel enseignant. C’est la première forme de respect envers soi, et donc envers les autres et envers la planète qui nous accueille. C’est la consécration de notre lien avec la nature, for ever. Seul, à deux ou à 30, la convivialité doit chasser les soucis, les désaccords et les peines. Corps et esprit s’apprêtent à passer un moment harmonieux, joyeux, léger.

Bien évidemment, pas question d’avaler vite fait un plat industriel, histoire de se caler l’estomac. Mieux vaut alors ne pas manger. Tu manges parce que tu as faim ? Sais-tu ce qu’est la faim ? C’est juste ton estomac qui te rappelle qu’il n’a plus rien à brasser. Ton corps lui n’a pas faim. D’ailleurs la faim s’oublie vite. Laisse ton organisme se reposer. Ton corps n’est pas un vide-ordures ni une poubelle. Il a besoin de bouger, de travailler pour être bien. Ton corps est ton ami pour la vie, en prendre soin est élémentaire. Ainsi ce sera réciproque. C'est ce qu'on appelle le bien-être dans la langue intello.

Je cuisine à l’instinct et avec ce que j’ai sous la main. Cela fait longtemps que je me suis affranchie du côté compulsif des courses. Je ne mets pas les pieds dans les hyper ou super marchés. Je t’arrête de suite, je ne roule pas sur l’or. Je fais partie de la couche basse de la population. C’est mon choix de vie. Bref. J’ai appris de ma grand-mère paternelle qu’on ne jette pas la nourriture. J’ai pris d’elle ce bonheur de “faire à manger” pour le plaisir de donner. Ma cuisine est un lieu sacré où le mental doit se tenir à carreau ou c’est la porte, et où les gestes se font sans qu’il y ait à réfléchir. j’espère que tu me comprends. Sinon, ça viendra, je t'expliquerai mieux plus tard. Pour l'instant la recette !

Ma recette

Comme cette année, je me suis lancée dans le potager, j’ai de la courgette à gogo. Et je peux te dire que la courgette du jardin n’a rien à voir avec celle que tu achètes, même au bio. Elle est charnue, gouteuse, succulente, rassasiante.

Pour cette recette j’ai utilisé

Une courgette (celles du jardin font dans les 700g. pièce !)

Une patate douce.

deux gros champignons de Paris

Un petit piment doux

Une échalote

Une gousse d’ail

deux cuillères à soupe de raisins sec

deux cuillères à café de noix de coco râpée

Une bonne cuillère à soupe d’huile de coco

Une cuillère à soupe d’huile de tournesol

Sarriette, sel, poivre.

J’utilise seulement les poêles de Buyer, en acier carbone plus. Une poêle de ce type, tu la gardes toute ta vie, et elle a l’avantage de n’être ni fragile ni toxique. De plus, son entretien est enfantin.

Faire revenir l’échalote et le petit piment coupé en lanières dans la poêle huilée . Pendant ce temps, laver la patate douce avec une brosse. J’espère que tu as pris du bio, les autres sont dégueu. Couper la patate en dés, la mettre dans la poêle, la faire revenir tranquillement, pendant que tu coupes ta courgette en dés. Inutile de peler l’une ou l’autre.

Tu ajoutes ta courgette et tu donnes quelques tours de poêle pour bien huiler le tout, avant de mettre tes raisins secs et tes champignons émincés. Tu laisses un peu suer. Puis tu saupoudres avec la noix de coco râpée, quelques pincées de sarriette, l’ail haché menu (au couteau svp), sel, poivre, et hop, tu laisses mijoter à couvert. Quand ça commence à être cuit, tu retires le couvercle afin de laisser l’eau s’évaporer. Tu peux ajouter à la toute fin, juste avant de servir, une cuillère de miel de lavande, sans remuer, juste faire couler le filet de miel sur les légumes. Il y aura ainsi des "bouchées surprises". Avant tu auras vérifié que l’assaisonnement est à ton gout. Voilà, tu sers, et tu attends la réaction…

Ensuite la recette, tu te l’appropries, tu en fais ce que tu veux. Une recette de cuisine n’est pas un truc figé, au contraire, ça demande à vivre, à tourner, à se conjuguer et à se multiplier… Cuisiner, c'est facile.

Bon appétit !

 

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